
Ils sont évalués à 541,5 milliards FCFA contre 467,6 milliards FCFA en 2015, soit une hausse de 15,8%. « Cette situation reflète les effets conjugués de la hausse des dépenses courantes (+17,1%) et de l’accroissement des dépenses d’investissement (+ 13,4%) », souligne la DPEE. Les dépenses courantes se sont ainsi établies à 354,5 milliards FCFA à fin mars 2016, en hausse de 51,8 milliards par rapport à la fin du premier trimestre de 2015. Cette progression est, principalement, portée par les transferts et subventions (+ 40,3 milliards). L’exécution des charges de personnel s’est, de son coté, inscrite en légère hausse de 0,4 milliard (+0,3%) pour s’établir à 136,2 milliards FCFA à fin mars 2016. Le ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales est ressorti à 34,3% à la fin du premier trimestre 2016 contre 38,4% en 2015.
Les charges au titre des intérêts sur la dette publique sont évaluées à 42,7 milliards FCFA, augmentant de 12,5% sur un an, sous l’impulsion des paiements d’intérêts sur la dette extérieure (+ 9,7 milliards). Les paiements d’intérêts sur la dette intérieure se sont, pour leur part, repliés de 4,9 milliards FCFA, en glissement annuel, pour s’établir à 11,6 milliards FCFA à fin mars 2016.
El Hadj Diakhaté
Les charges au titre des intérêts sur la dette publique sont évaluées à 42,7 milliards FCFA, augmentant de 12,5% sur un an, sous l’impulsion des paiements d’intérêts sur la dette extérieure (+ 9,7 milliards). Les paiements d’intérêts sur la dette intérieure se sont, pour leur part, repliés de 4,9 milliards FCFA, en glissement annuel, pour s’établir à 11,6 milliards FCFA à fin mars 2016.
El Hadj Diakhaté