Même si rien n’est encore officiel et que le projet est à sa phase pilote, l’Etat du Sénégal envisage de renforcer les dispositifs sécuritaires dans le secteur de la pêche artisanale. C’est dans ce cadre que la Direction de la surveillance et de la protection des pêches (Dpsp) a entamé avec la société espagnole Webvisio, la phase test d’un projet de géolocalisation des pirogues en mer depuis le 9 juillet dernier.
Après la restitution des conclusions de ce test, prévu pour le 23 juillet 2014, l’Etat signera une convention de partenariat avec l’entreprise espagnole. Cette volonté de localiser les pêcheurs artisans fait suite à un constat très amer sur la situation de ces derniers. En effet, les pêcheurs sénégalais sont confrontés à d’énormes difficultés pour mener à bien leurs activités afin de subvenir aux besoins de leurs familles. Ces difficultés vont de l’absence de sécurité en haute mer en passant par celle de la localisation des pirogues en déplacement et l’insécurité qui subsiste à bord des embarcations. Des failles qui entraînent des pertes en vies humaines mais aussi en matériel. Ainsi, soutiennent les experts de la pêche, chaque année, des pêcheurs perdent des montants inestimables dans les naufrages en haute mer. Et cela, à cause de la rareté du poisson sur les côtes sénégalaises notée ces dernières années.
Durant les périodes difficiles, les pêcheurs sont souvent obligés d’aller en haute mer et souvent au-delà des frontières sénégalaises à la recherche du poisson en quantité. Manel Mateo, technicien de la société espagnole explique que, grâce à l’émission d’un signal de détresse en cas de difficulté, le système permet de détecter un objet sous l’eau c’est-à-dire la pirogue. «Ce Gps alimenté par un système solaire est conservé dans une boîte étanche qui laisse apparaître uniquement le bouton sur lequel il faut appuyer en cas de détresse. Le Gps/Sat Smart Visio permet de la localiser à tout moment et en tout lieu», a-t-il expliqué. Avant de poursuivre, l’appareil est combiné à un système d’alerte qui permet de signaler la limite des frontières afin d’éviter tout risque de pénétration dans les eaux maritimes d’un pays frontalier comme la Mauritanie. A travers ce projet, l’Etat envisage d’améliorer le dispositif de surveillance en haute mer de façon sensible et d’information en temps réel des secouristes sur la situation des embarcations en difficulté.
Les experts soulignent que deux appareils prototypes sont déjà disponibles pour la phase pilote. Manel Sarrano, Directeur de Webvio a relevé que la priorité de ce projet est de sauver la vie des pêcheurs en haute mer. Toutefois, il reconnaît que le coût de l’appareil n’est pas à la portée des pêcheurs artisans. Car, l’appareil une fois adopté, sera cédé moyennant environ mille euro, soit 655 mille francs Cfa, l’unité. Du coup, il a saisi l’occasion pour inviter l’Etat de saisir les partenaires techniques et financiers du Sénégal afin de mobiliser suffisamment d’argent pour subventionner le Gps/Sat au profit des pêcheurs.
http://walf-groupe.com
Après la restitution des conclusions de ce test, prévu pour le 23 juillet 2014, l’Etat signera une convention de partenariat avec l’entreprise espagnole. Cette volonté de localiser les pêcheurs artisans fait suite à un constat très amer sur la situation de ces derniers. En effet, les pêcheurs sénégalais sont confrontés à d’énormes difficultés pour mener à bien leurs activités afin de subvenir aux besoins de leurs familles. Ces difficultés vont de l’absence de sécurité en haute mer en passant par celle de la localisation des pirogues en déplacement et l’insécurité qui subsiste à bord des embarcations. Des failles qui entraînent des pertes en vies humaines mais aussi en matériel. Ainsi, soutiennent les experts de la pêche, chaque année, des pêcheurs perdent des montants inestimables dans les naufrages en haute mer. Et cela, à cause de la rareté du poisson sur les côtes sénégalaises notée ces dernières années.
Durant les périodes difficiles, les pêcheurs sont souvent obligés d’aller en haute mer et souvent au-delà des frontières sénégalaises à la recherche du poisson en quantité. Manel Mateo, technicien de la société espagnole explique que, grâce à l’émission d’un signal de détresse en cas de difficulté, le système permet de détecter un objet sous l’eau c’est-à-dire la pirogue. «Ce Gps alimenté par un système solaire est conservé dans une boîte étanche qui laisse apparaître uniquement le bouton sur lequel il faut appuyer en cas de détresse. Le Gps/Sat Smart Visio permet de la localiser à tout moment et en tout lieu», a-t-il expliqué. Avant de poursuivre, l’appareil est combiné à un système d’alerte qui permet de signaler la limite des frontières afin d’éviter tout risque de pénétration dans les eaux maritimes d’un pays frontalier comme la Mauritanie. A travers ce projet, l’Etat envisage d’améliorer le dispositif de surveillance en haute mer de façon sensible et d’information en temps réel des secouristes sur la situation des embarcations en difficulté.
Les experts soulignent que deux appareils prototypes sont déjà disponibles pour la phase pilote. Manel Sarrano, Directeur de Webvio a relevé que la priorité de ce projet est de sauver la vie des pêcheurs en haute mer. Toutefois, il reconnaît que le coût de l’appareil n’est pas à la portée des pêcheurs artisans. Car, l’appareil une fois adopté, sera cédé moyennant environ mille euro, soit 655 mille francs Cfa, l’unité. Du coup, il a saisi l’occasion pour inviter l’Etat de saisir les partenaires techniques et financiers du Sénégal afin de mobiliser suffisamment d’argent pour subventionner le Gps/Sat au profit des pêcheurs.
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