
Elle explique que le compte de biens a enregistré un déficit de 3.227,3 milliards F Cfa contre 3.010,1 milliards un an plus tôt, soit une progression de 7,2% contre 81,1% en 2022. Le ralentissement des prix à l’international des principales matières premières a contribué à la baisse aussi bien des exportations (-10,3%) que des importations de marchandises (-2,5%).
L’orientation géographique des échanges indique une amélioration (-214,1 milliards) de la position commerciale du Sénégal vis-à-vis du continent européen, son premier fournisseur, après la dégradation observée en 2022 (+515,6 milliards), pour se situer à -2.022,0 milliards en 2023. De même, le déficit commercial vis-à-vis du partenaire asiatique s’est accru (-1.353,8 milliards contre -1.297,7 milliards en 2022) alors que l’excédent vis-à-vis du continent africain, son premier client, continue de s’affaiblir (318,1 milliards contre 673,8 milliards). Pour sa part, le déficit commercial du partenaire américain s’est inscrit en léger retrait (-286,4 milliards contre -369,5 milliards en 2022) au cours de la période sous-revue.
La balance des services, structurellement déficitaire, a évolué de +2,8% pour s’établir à -1.573,9 milliards contre -1.530,6 milliards en 2022. Cette évolution est attribuable à la dégradation des postes “autres services”, en relation avec l’accroissement des importations de services nécessaires au développement des projets pétrolier et gazier, dans un contexte de baisse du coût du fret induit par le fléchissement de la facture des importations de marchandises.
Le compte de revenu primaire s’est dégradé de 141,5 milliards pour se situer à -699,8 milliards en 2023, sous l’effet notamment de la hausse des intérêts dûs au titre de la dette extérieure publique et privée ainsi que de l’augmentation des dividendes distribués.
L’excédent du compte de revenu secondaire est ressorti à 1.818,1 milliards contre 1.642,0 milliards en 2022, à la faveur du dynamisme des envois de fonds des migrants (+104,2 milliards). Les transferts courants au profit de l’Etat (aides budgétaires) se sont également redressés au cours de la période sous-revue.
Le solde du compte de capital est ressorti à 165,6 milliards contre 123,1 milliards en 2022, soit une augmentation de 42,5 milliards, en lien avec l’accroissement des transferts en capital au profit des administrations publiques.
Le besoin de financement est ainsi passé de 3.334,0 milliards en 2022 à 3.517,4 milliards, sous l’effet de l’accroissement du déficit courant (+225,9 milliards), en particulier celui du compte de biens (+217,1 milliards).
Le flux d’Investissements Directs Etrangers (IDE) s’est consolidé par rapport à l’année précédente, en relation avec l’augmentation des IDE sous forme d’instruments de dette (2.557,3 milliards contre 1.550,4 milliards) observée notamment dans le cadre du financement des projets d’hydrocarbures.
Le profil des investissements de portefeuille traduit la baisse des mobilisations en 2023, en relation avec les remboursements des titres de créances sur le marché sous régional effectués par l’Etat du Sénégal et les entreprises privées.
Le solde global de la balance des paiements est ressorti excédentaire à 120,2 milliards contre un déficit 54,6 milliards un an plus tôt, traduisant une augmentation des actifs extérieurs nets des autres institutions de dépôts (+143,7 milliards). La position extérieure nette de la BCEAO s’est, pour sa part, inscrite en baisse (-62,9 milliards) au cours de la période sous revue.
La Position extérieure globale nette (Pegn) est ressortie débitrice à 17.439,4 milliards contre 13.890,1 milliards l’année précédente, soit une progression de 3.550,1 milliards, reflétant le financement du solde des opérations non financières. Cette variation traduit une augmentation plus importante des engagements (+4.586,5 milliards) que des avoirs (+1.036,4 milliards).
Bassirou MBAYE
L’orientation géographique des échanges indique une amélioration (-214,1 milliards) de la position commerciale du Sénégal vis-à-vis du continent européen, son premier fournisseur, après la dégradation observée en 2022 (+515,6 milliards), pour se situer à -2.022,0 milliards en 2023. De même, le déficit commercial vis-à-vis du partenaire asiatique s’est accru (-1.353,8 milliards contre -1.297,7 milliards en 2022) alors que l’excédent vis-à-vis du continent africain, son premier client, continue de s’affaiblir (318,1 milliards contre 673,8 milliards). Pour sa part, le déficit commercial du partenaire américain s’est inscrit en léger retrait (-286,4 milliards contre -369,5 milliards en 2022) au cours de la période sous-revue.
La balance des services, structurellement déficitaire, a évolué de +2,8% pour s’établir à -1.573,9 milliards contre -1.530,6 milliards en 2022. Cette évolution est attribuable à la dégradation des postes “autres services”, en relation avec l’accroissement des importations de services nécessaires au développement des projets pétrolier et gazier, dans un contexte de baisse du coût du fret induit par le fléchissement de la facture des importations de marchandises.
Le compte de revenu primaire s’est dégradé de 141,5 milliards pour se situer à -699,8 milliards en 2023, sous l’effet notamment de la hausse des intérêts dûs au titre de la dette extérieure publique et privée ainsi que de l’augmentation des dividendes distribués.
L’excédent du compte de revenu secondaire est ressorti à 1.818,1 milliards contre 1.642,0 milliards en 2022, à la faveur du dynamisme des envois de fonds des migrants (+104,2 milliards). Les transferts courants au profit de l’Etat (aides budgétaires) se sont également redressés au cours de la période sous-revue.
Le solde du compte de capital est ressorti à 165,6 milliards contre 123,1 milliards en 2022, soit une augmentation de 42,5 milliards, en lien avec l’accroissement des transferts en capital au profit des administrations publiques.
Le besoin de financement est ainsi passé de 3.334,0 milliards en 2022 à 3.517,4 milliards, sous l’effet de l’accroissement du déficit courant (+225,9 milliards), en particulier celui du compte de biens (+217,1 milliards).
Le flux d’Investissements Directs Etrangers (IDE) s’est consolidé par rapport à l’année précédente, en relation avec l’augmentation des IDE sous forme d’instruments de dette (2.557,3 milliards contre 1.550,4 milliards) observée notamment dans le cadre du financement des projets d’hydrocarbures.
Le profil des investissements de portefeuille traduit la baisse des mobilisations en 2023, en relation avec les remboursements des titres de créances sur le marché sous régional effectués par l’Etat du Sénégal et les entreprises privées.
Le solde global de la balance des paiements est ressorti excédentaire à 120,2 milliards contre un déficit 54,6 milliards un an plus tôt, traduisant une augmentation des actifs extérieurs nets des autres institutions de dépôts (+143,7 milliards). La position extérieure nette de la BCEAO s’est, pour sa part, inscrite en baisse (-62,9 milliards) au cours de la période sous revue.
La Position extérieure globale nette (Pegn) est ressortie débitrice à 17.439,4 milliards contre 13.890,1 milliards l’année précédente, soit une progression de 3.550,1 milliards, reflétant le financement du solde des opérations non financières. Cette variation traduit une augmentation plus importante des engagements (+4.586,5 milliards) que des avoirs (+1.036,4 milliards).
Bassirou MBAYE