Dans le court, moyen et long terme, le Cncr dans la proposition numéro un, demande à l’Etat de procéder dans les meilleurs délais à la distribution des vivres pour soulager les exploitations familiales affectées par la mauvaise campagne agricole et atténuer les conséquences de la période de soudure dans le monde rural. Il demande aussi d’acheter ou faciliter la commercialisation de la production invendue des producteurs maraichers et avicoles victimes des conséquences engendrées par le Covid-19, en mettant en place des comités sectoriels sous la direction du ministère du commerce pour identifier les stocks et fixer les prix avec les acteurs.
Comme troisième proposition, le Cncr recommande de sécuriser la production de la contre-saison dans la vallée du fleuve Sénégal et dans le bassin de l’Anambé.
En quatrième proposition, le Cncr suggère d’éponger tout ou partie des dettes dues par les paysans aux industriels et à « La Banque agricole (Lba) » pour préserver le système de contractualisation prometteuse et sécuriser la prochaine campagne agricole.
Dans la cinquième proposition, l’organisation paysanne plaide pour le démarrage rapide de la distribution des intrants (semences, engrais, aflasafe) en revoyant à la hausse la subvention au regard du contexte difficile pour les exploitations familiales et les enjeux énormes de la campagne 2020-2021 pour la sécurité alimentaire au Sénégal et le bien-être des populations rurales.
Comme sixième proposition, elle demande de renforcer l’accompagnement de la production dans les zones où il y a une maîtrise de l’eau.
Pour la septième proposition le Cncr demande d’évaluer et d’accompagner le système de contractualisation liant organisations paysannes, Industriels et opérateurs de marchés, en vue de sa généralisation.
Dans la huitième proposition, le Cncr recommande de subventionner le carburant des forages de la zone sylvo-pastorale et prendre en charge la maintenance et la réparation pour un bon abreuvement du cheptel gratuitement ou à moindre coût.
Les autres propositions ont trait au soutien au plan de relance de la filière avicole ; la révision des horaires de travail dans les quais de débarquement de la pêche, le soutien à la relance de la pêche artisanale ; la poursuite du renouvellement du matériel et des équipements agricoles des exploitations familiales ; la généralisation de l’accès à l’eau d’irrigation complémentaire en milieu rural ; l’examen de la possibilité d’une diminution sensible du taux d’intérêt débiteur du crédit agricole en l’allégeant de 7,5% à 3% l’an ; bonifier la prime d’assurance agricole à hauteur de 90% en vue de généraliser cette forme de protection de notre agriculture et de ses exploitants familiaux ; renforcer les investissements dans les marchés pour améliorer l’offre de services et assurer le respect les normes d’hygiène et enfin, évaluer et engager la préparation de la nouvelle Loasp en instaurant un dialogue multi acteurs base sur des évidences scientifiques.
Adou FAYE
Comme troisième proposition, le Cncr recommande de sécuriser la production de la contre-saison dans la vallée du fleuve Sénégal et dans le bassin de l’Anambé.
En quatrième proposition, le Cncr suggère d’éponger tout ou partie des dettes dues par les paysans aux industriels et à « La Banque agricole (Lba) » pour préserver le système de contractualisation prometteuse et sécuriser la prochaine campagne agricole.
Dans la cinquième proposition, l’organisation paysanne plaide pour le démarrage rapide de la distribution des intrants (semences, engrais, aflasafe) en revoyant à la hausse la subvention au regard du contexte difficile pour les exploitations familiales et les enjeux énormes de la campagne 2020-2021 pour la sécurité alimentaire au Sénégal et le bien-être des populations rurales.
Comme sixième proposition, elle demande de renforcer l’accompagnement de la production dans les zones où il y a une maîtrise de l’eau.
Pour la septième proposition le Cncr demande d’évaluer et d’accompagner le système de contractualisation liant organisations paysannes, Industriels et opérateurs de marchés, en vue de sa généralisation.
Dans la huitième proposition, le Cncr recommande de subventionner le carburant des forages de la zone sylvo-pastorale et prendre en charge la maintenance et la réparation pour un bon abreuvement du cheptel gratuitement ou à moindre coût.
Les autres propositions ont trait au soutien au plan de relance de la filière avicole ; la révision des horaires de travail dans les quais de débarquement de la pêche, le soutien à la relance de la pêche artisanale ; la poursuite du renouvellement du matériel et des équipements agricoles des exploitations familiales ; la généralisation de l’accès à l’eau d’irrigation complémentaire en milieu rural ; l’examen de la possibilité d’une diminution sensible du taux d’intérêt débiteur du crédit agricole en l’allégeant de 7,5% à 3% l’an ; bonifier la prime d’assurance agricole à hauteur de 90% en vue de généraliser cette forme de protection de notre agriculture et de ses exploitants familiaux ; renforcer les investissements dans les marchés pour améliorer l’offre de services et assurer le respect les normes d’hygiène et enfin, évaluer et engager la préparation de la nouvelle Loasp en instaurant un dialogue multi acteurs base sur des évidences scientifiques.
Adou FAYE