Le rapport, intitulé « Impact de la Covid-19 sur les organisations de la société civile africaine », est basé sur une enquête menée auprès de 1 039 Osc dans 46 pays africains en juin et juillet 2021. Selon un communiqué de presse, il fait suite au rapport 2020 du groupe, qui avait interrogé les OSC africaines aux premiers jours de la pandémie.
Malgré ces défis, les Osc africaines ont assumé des rôles élargis pendant la pandémie de la Covid-19, plus de 80 % des organisations interrogées ayant introduit de nouvelles activités de programme pour répondre aux besoins sociaux et économiques des populations les plus vulnérables. Pourtant, les Osc elles-mêmes ont été durement touchées par la pandémie et font face à une incertitude considérable alors que la crise mondiale s'aggrave. Parmi les organisations interrogées, 68,1 % ont subi une perte de financement depuis le début de la pandémie (contre 55 % en 2020) et seulement 8,4 % ont reçu un soutien financier d'un fonds d'aide d'urgence gouvernemental dans leur pays.
Ce manque de financement, selon le rapport, a eu pour conséquence de priver les citoyens de services vitaux tels que les programmes éducatifs pour les enfants et les adolescents, les médicaments vitaux pour les personnes séropositives, les abris pour les victimes de violences domestiques, de viols et d'autres atrocités, et d'étouffer la voix des citoyens en matière de justice sociale et économique.
Le rapport note une nette augmentation de la demande pour les services que les Osc africaines fournissent : de 31,5% en 2020 à 40,7% en 2021. En réponse à la pandémie, 83,4 % ont introduit de nouvelles activités, 27,6 % ont augmenté leur programmation pour faire face à l'impact de la Covid-19, et 34,3 % ont modifié l'orientation de leurs programmes vers la Covid-19. Comme le montre le rapport, ces services sont mis à rude épreuve, 87,1 % d'entre eux signalent une augmentation
des niveaux d'anxiété et de stress parmi le personnel. La situation s'est aggravée par des problèmes structurels d’avant pandémie, notamment un manque de ressources à long terme et un espace civique restreint dans de nombreux pays.
Adou Faye
Malgré ces défis, les Osc africaines ont assumé des rôles élargis pendant la pandémie de la Covid-19, plus de 80 % des organisations interrogées ayant introduit de nouvelles activités de programme pour répondre aux besoins sociaux et économiques des populations les plus vulnérables. Pourtant, les Osc elles-mêmes ont été durement touchées par la pandémie et font face à une incertitude considérable alors que la crise mondiale s'aggrave. Parmi les organisations interrogées, 68,1 % ont subi une perte de financement depuis le début de la pandémie (contre 55 % en 2020) et seulement 8,4 % ont reçu un soutien financier d'un fonds d'aide d'urgence gouvernemental dans leur pays.
Ce manque de financement, selon le rapport, a eu pour conséquence de priver les citoyens de services vitaux tels que les programmes éducatifs pour les enfants et les adolescents, les médicaments vitaux pour les personnes séropositives, les abris pour les victimes de violences domestiques, de viols et d'autres atrocités, et d'étouffer la voix des citoyens en matière de justice sociale et économique.
Le rapport note une nette augmentation de la demande pour les services que les Osc africaines fournissent : de 31,5% en 2020 à 40,7% en 2021. En réponse à la pandémie, 83,4 % ont introduit de nouvelles activités, 27,6 % ont augmenté leur programmation pour faire face à l'impact de la Covid-19, et 34,3 % ont modifié l'orientation de leurs programmes vers la Covid-19. Comme le montre le rapport, ces services sont mis à rude épreuve, 87,1 % d'entre eux signalent une augmentation
des niveaux d'anxiété et de stress parmi le personnel. La situation s'est aggravée par des problèmes structurels d’avant pandémie, notamment un manque de ressources à long terme et un espace civique restreint dans de nombreux pays.
Adou Faye