Selon un communiqué de presse, l’Afrique et l’Europe représentent ensemble 1,8 milliard de citoyens et près de 30 % des États membres de l’Onu, un poids collectif capable d’influencer l’agenda mondial. Pourtant, leur coopération financière reste insuffisamment exploitée. La Fondation invite les deux continents à aller au-delà des aides ponctuelles pour construire un partenariat durable, fondé sur le leadership partagé et le co-investissement.
Ce cadre à long terme vise à unir les capitaux publics et privés afin de générer un impact à grande échelle. Ce modèle repose sur des processus plus efficaces et des financements plus stratégiques, avec l’ambition de créer de la valeur et d’innover financièrement, tout en conciliant pleinement les objectifs climatiques et le développement humain.
Ce rapport constitue l’évaluation la plus complète à ce jour des relations Afrique-Europe, avec la finance comme fil rouge traversant tous les chapitres thématiques : de la santé aux minerais de transition, de la gouvernance des océans aux industries créatives. Il paraît à un moment symbolique, à l’aube du renouvellement attendu du partenariat politique des deux unions, 25 ans après sa création.
Le 7ᵉ Sommet Ua-Ue qui se tiendra en Angola du 24 au 25 novembre doit marquer un passage de l’intention à l’action, transformant la vision du partenariat en agenda de résultats tangibles.
Paul Walton, Directeur exécutif de l’Aef commente : « Si l’Afrique et l’Europe veulent avoir une influence réelle sur la scène mondiale, elles doivent unir leurs forces, saisir ce moment charnière de transition géopolitique et prouver, par des résultats concrets, les bénéfices de leur partenariat pour leurs citoyens.
Le rapport The State of Africa-Europe – Financing our Future lance un appel à l’action : il invite à bâtir les outils, la confiance et le rythme nécessaires pour obtenir des progrès tangibles - non pas d’un Sommet à l’autre, mais dès aujourd’hui, à l’échelle d’une même génération. ».
Le rapport alerte sur le fait que l’Afrique perd chaque année près de 90 milliards de dollars à travers les flux financiers illicites, alors que des secteurs essentiels demeurent sous-financés. Il préconise une meilleure mobilisation des ressources internes et une réforme des systèmes financiers internationaux pour permettre aux économies de financer leur développement selon leurs propres conditions et de renforcer leur résilience.
Mo Ibrahim, cofondateur de l’Aef et Président de la Mo Ibrahim Foundation, ajoute : « notre rapport propose une feuille de route concrète pour établir un nouveau pacte financier, qui dépasse la logique de l’aide pour s’orienter vers la co-création, le partage des risques, la création de valeur et la mise en commun des ressources. Il appelle à promouvoir un financement plus intelligent, à adapter les instruments existants, à simplifier les procédures et à mesurer les progrès non pas en fonction des montants annoncés, mais à travers l’impact réel et les bénéfices tangibles pour nos sociétés. ».
Nardos Bekele-Thomas, Directrice générale d’Auda-Nepad, commente : « Dans un contexte de transformations mondiales, l’Afrique et l’Europe doivent réaliser que notre solidarité est plus nécessaire que jamais pour produire des résultats concrets pour nos communautés. Pour ce faire, il faut dépasser les gains à court terme et viser un changement transformationnel durable, transformer les engagements en actions. C’est l’Adn de notre partenariat avec l’Aef et le fil conducteur de notre suivi après le 7ᵉ Sommet Ua-Ue. ».
Adou Faye
Ce cadre à long terme vise à unir les capitaux publics et privés afin de générer un impact à grande échelle. Ce modèle repose sur des processus plus efficaces et des financements plus stratégiques, avec l’ambition de créer de la valeur et d’innover financièrement, tout en conciliant pleinement les objectifs climatiques et le développement humain.
Ce rapport constitue l’évaluation la plus complète à ce jour des relations Afrique-Europe, avec la finance comme fil rouge traversant tous les chapitres thématiques : de la santé aux minerais de transition, de la gouvernance des océans aux industries créatives. Il paraît à un moment symbolique, à l’aube du renouvellement attendu du partenariat politique des deux unions, 25 ans après sa création.
Le 7ᵉ Sommet Ua-Ue qui se tiendra en Angola du 24 au 25 novembre doit marquer un passage de l’intention à l’action, transformant la vision du partenariat en agenda de résultats tangibles.
Paul Walton, Directeur exécutif de l’Aef commente : « Si l’Afrique et l’Europe veulent avoir une influence réelle sur la scène mondiale, elles doivent unir leurs forces, saisir ce moment charnière de transition géopolitique et prouver, par des résultats concrets, les bénéfices de leur partenariat pour leurs citoyens.
Le rapport The State of Africa-Europe – Financing our Future lance un appel à l’action : il invite à bâtir les outils, la confiance et le rythme nécessaires pour obtenir des progrès tangibles - non pas d’un Sommet à l’autre, mais dès aujourd’hui, à l’échelle d’une même génération. ».
Le rapport alerte sur le fait que l’Afrique perd chaque année près de 90 milliards de dollars à travers les flux financiers illicites, alors que des secteurs essentiels demeurent sous-financés. Il préconise une meilleure mobilisation des ressources internes et une réforme des systèmes financiers internationaux pour permettre aux économies de financer leur développement selon leurs propres conditions et de renforcer leur résilience.
Mo Ibrahim, cofondateur de l’Aef et Président de la Mo Ibrahim Foundation, ajoute : « notre rapport propose une feuille de route concrète pour établir un nouveau pacte financier, qui dépasse la logique de l’aide pour s’orienter vers la co-création, le partage des risques, la création de valeur et la mise en commun des ressources. Il appelle à promouvoir un financement plus intelligent, à adapter les instruments existants, à simplifier les procédures et à mesurer les progrès non pas en fonction des montants annoncés, mais à travers l’impact réel et les bénéfices tangibles pour nos sociétés. ».
Nardos Bekele-Thomas, Directrice générale d’Auda-Nepad, commente : « Dans un contexte de transformations mondiales, l’Afrique et l’Europe doivent réaliser que notre solidarité est plus nécessaire que jamais pour produire des résultats concrets pour nos communautés. Pour ce faire, il faut dépasser les gains à court terme et viser un changement transformationnel durable, transformer les engagements en actions. C’est l’Adn de notre partenariat avec l’Aef et le fil conducteur de notre suivi après le 7ᵉ Sommet Ua-Ue. ».
Adou Faye


chroniques

