Relance des économies africaines : Amadou Hott plaide la mobilisation de ressources additionnelles de 300 milliards de dollars

Jeudi 9 Juillet 2020

Une mobilisation massive de ressources additionnelles en faveur de l’Afrique. Tel est le plaidoyer de Amadou Hott qui participait hier, 8 juillet 2020 à une conférence ministérielle virtuelle de haut niveau, organisée par le Forum de Paris et la présidence saoudienne du G20.


« Amadou Hott a notamment plaidé en faveur d’une mobilisation massive de ressources additionnelles à hauteur de 300 Mds de dollars pour l’Afrique pour les trois prochaines années afin d’accélérer son développement », rapporte le communiqué de son département.

D’après le texte, le patron de l’économie sénégalaise a aussi indiqué que le Fonds monétaire international (Fmi) pourrait mobiliser les 150 Mds de dollars, notamment à travers une allocation générale de droits de tirage spéciaux (DTS) en faveur des pays africains, comme le FMI avait déjà eu à le faire, lors de la crise financière de 2008 pour les pays avancés et émergents.

Le reste, explique-t-il, « pourrait être mobilisé auprès des autres partenaires au développement et permettrait de soutenir la relance des économies africaines ». A noter que Amadou Hott n’était seul dans cette position. Car, « cette proposition a été également soutenue par Mme Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique, et Tidjane Thiam, Envoyé Spécial pour l’Union Africaine », confie le document.

Certains pays du G20 et des institutions financières internationales comme le Fmi ont aussi insisté sur l’urgence d’une mobilisation accrue de ressources au profit de l’Afrique et d’un soutien ciblé aux Pme africaines, renseigne le ministère piloté par Amadou Hott. A l’en croire, les discussions ont porté sur l’initiative de moratoire sur la dette bilatérale officielle du G20, sur la soutenabilité de la dette des pays en voie de développement, et sur un soutien du Fmi et d’autres institutions financières internationales à l’Afrique.

« La conférence a réuni environ 35 pays, et a vu la participation des ministres en charge des finances, de la coopération internationale et gouverneurs des banques centrales de pays membres et non-membres du G20, les dirigeants d’institutions financières internationales et d’institutions financières privées ainsi que des représentants de think tanks clés et du monde universitaire », souligne enfin le document.
Bassirou MBAYE
Actu-Economie


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