
Dans la gestion du secteur national des télécom, la NCC s’est toujours montrée intraitable envers les opérateurs fautifs. Malgré les actions mises en place pour susciter l’amélioration des services, notamment la portabilité des numéros mobiles, les choses ne se sont pas améliorées pour autant. Les plaintes des consommateurs sont demeurées face aux prestations mitigées des services de télécommunications. La NCC, outrée, a alors décidé l’année dernière de croître en sévérité et a instauré des indicateurs clés de performance dans le secteur. Omobola Johnson, la ministre des Technologies de l’Information et de la Communication, avait expliqué en décembre dernier que ces outils permettraient de jauger chaque mois la qualité des prestations offertes aux abonnés. En cas d’insatisfaction, les fautifs seraient punis et pourraient même à la longue perdre leur licence. Ironie du sort, cette possible recrudescence des sanctions contre les telcos a suscité une réaction protectrice des abonnés, pourtant mécontents de la qualité de service des opérateurs.
Des abonnés conscients
Saluant le dynamisme du régulateur à défendre leurs intérêts, les consommateurs, par la voix de Deolu Ogunbanjo, le président de l’Association nationale des abonnés télécom (NATCOMS), a indiqué que les peines financières ne sont pas les mieux indiquées pour punir les telcos. Elles fragilisent leur portefeuille et par conséquent leur potentiel d’investissement. « Imposer plus d’amendes n’est pas dans le meilleur intérêt des firmes télécoms ou des abonnés. Au final, la NCC perçoit l’argent et les abonnés qui souffrent des problèmes pour lesquels les sanctions ont été servies ne gagnent rien du tout », souligne Deolu Ogunbanjo, qui préconise àla place des peines pécuniaires des retraits temporaires de licence et des peines d’emprisonnement. Avant de recourir à ces peines très sévères, la NATCOMS penche déjà pour des peines légères qui profiteraient aux consommateurs. « Nous croyons que les amendes légères sont meilleures que de verser de l’argent au régulateur. Il peut être décidé que chaque opérateur dédommagera chacun de ses abonnés àhauteur de 5000 nairas de crédit de communications. Si les problèmes de service persistent, cette somme pourrait monterà10000 nairas. Si le problème ne trouve toujours pas résolution, la NCC pourrait alors aller plus loin dans ses sanctions. »
Opérateurs indignés
Pour l’Association des opérateurs télécoms détenteurs de licences télécom au Nigeria (ALTON), les actions du régulateur sont contre-productives. Dans une interview accordée en février dernier au journal The Guardian, Gbenga Adebayo, son président, déclarait: « Comment la NCC peut-elle penser que pénaliser les opérateurs va supprimer le problème ? La question que nous devrions leur poser c'est: “Est ce que les dernières sanctions ont résolu le problème ?” Si elle continue de cette façon, le défi sera toujours là. Je l'ai dit avant, il n'existe pas d'industrie qui est à l'abri de l'échec. Les fonds que les opérateurs auraient utilisés pour stabiliser davantage le réseau, ils sont emportés par les sanctions. Ils sont en train de tuer cette industrie. »Qu’en est-il alors des pertes financières générées par la mauvaise qualitéde service au Nigeria?
Le manque à gagner
En 2013, l’entreprise Back-Up Networks Ltd a dévoilé que les Nigérians perdent près de 6,4 millions de dollars chaque jour à cause de la mauvaise qualité de services téléphoniques. L’étude qu’elle a menée sur l’impact financier de cette situation avait été présentée par Monday Ogbe, le président directeur général de Back-Up Networks. Il expliquait qu’avec seulement 10 minutes de mauvaise qualité de service, les pertes financières cumulées sont faramineuses. « Pour 100 millions d’abonnés qui font l’expérience d’une mauvaise qualité de service pendant 10 minutes, avec une moyenne de perte de 10 nairas chacun (0,06 dollar), la perte nette cumulée est de 1 milliard de nairas (6,4 millions de dollars) par jour ». Au cours d’une année qui comprend 365 jours, Back-Up Networks Limited estime la perte totale nette cumulée des consommateurs du mobile après de 730 milliards de nairas en général (près de 4,6 milliards de dollars). Une perte qui aurait des incidences sur le cash flow du pays, d’après Monday Ogbe.
Réseau Telecom/EcofinDans la gestion du secteur national des télécom, la NCC s’est toujours montrée intraitable envers les opérateurs fautifs. Malgré les actions mises en place pour susciter l’amélioration des services, notamment la portabilité des numéros mobiles, les choses ne se sont pas améliorées pour autant. Les plaintes des consommateurs sont demeurées face aux prestations mitigées des services de télécommunications. La NCC, outrée, a alors décidé l’année dernière de croître en sévérité et a instauré des indicateurs clés de performance dans le secteur. Omobola Johnson, la ministre des Technologies de l’Information et de la Communication, avait expliqué en décembre dernier que ces outils permettraient de jauger chaque mois la qualité des prestations offertes aux abonnés. En cas d’insatisfaction, les fautifs seraient punis et pourraient même à la longue perdre leur licence. Ironie du sort, cette possible recrudescence des sanctions contre les telcos a suscité une réaction protectrice des abonnés, pourtant mécontents de la qualité de service des opérateurs.
Des abonnés conscients
Saluant le dynamisme du régulateur à défendre leurs intérêts, les consommateurs, par la voix de Deolu Ogunbanjo, le président de l’Association nationale des abonnés télécom (NATCOMS), a indiqué que les peines financières ne sont pas les mieux indiquées pour punir les telcos. Elles fragilisent leur portefeuille et par conséquent leur potentiel d’investissement. « Imposer plus d’amendes n’est pas dans le meilleur intérêt des firmes télécoms ou des abonnés. Au final, la NCC perçoit l’argent et les abonnés qui souffrent des problèmes pour lesquels les sanctions ont été servies ne gagnent rien du tout », souligne Deolu Ogunbanjo, qui préconise àla place des peines pécuniaires des retraits temporaires de licence et des peines d’emprisonnement. Avant de recourir à ces peines très sévères, la NATCOMS penche déjà pour des peines légères qui profiteraient aux consommateurs. « Nous croyons que les amendes légères sont meilleures que de verser de l’argent au régulateur. Il peut être décidé que chaque opérateur dédommagera chacun de ses abonnés àhauteur de 5000 nairas de crédit de communications. Si les problèmes de service persistent, cette somme pourrait monterà10000 nairas. Si le problème ne trouve toujours pas résolution, la NCC pourrait alors aller plus loin dans ses sanctions. »
Opérateurs indignés
Pour l’Association des opérateurs télécoms détenteurs de licences télécom au Nigeria (ALTON), les actions du régulateur sont contre-productives. Dans une interview accordée en février dernier au journal The Guardian, Gbenga Adebayo, son président, déclarait: « Comment la NCC peut-elle penser que pénaliser les opérateurs va supprimer le problème ? La question que nous devrions leur poser c'est: “Est ce que les dernières sanctions ont résolu le problème ?” Si elle continue de cette façon, le défi sera toujours là. Je l'ai dit avant, il n'existe pas d'industrie qui est à l'abri de l'échec. Les fonds que les opérateurs auraient utilisés pour stabiliser davantage le réseau, ils sont emportés par les sanctions. Ils sont en train de tuer cette industrie. »Qu’en est-il alors des pertes financières générées par la mauvaise qualitéde service au Nigeria?
Le manque à gagner
En 2013, l’entreprise Back-Up Networks Ltd a dévoilé que les Nigérians perdent près de 6,4 millions de dollars chaque jour à cause de la mauvaise qualité de services téléphoniques. L’étude qu’elle a menée sur l’impact financier de cette situation avait été présentée par Monday Ogbe, le président directeur général de Back-Up Networks. Il expliquait qu’avec seulement 10 minutes de mauvaise qualité de service, les pertes financières cumulées sont faramineuses. « Pour 100 millions d’abonnés qui font l’expérience d’une mauvaise qualité de service pendant 10 minutes, avec une moyenne de perte de 10 nairas chacun (0,06 dollar), la perte nette cumulée est de 1 milliard de nairas (6,4 millions de dollars) par jour ». Au cours d’une année qui comprend 365 jours, Back-Up Networks Limited estime la perte totale nette cumulée des consommateurs du mobile après de 730 milliards de nairas en général (près de 4,6 milliards de dollars). Une perte qui aurait des incidences sur le cash flow du pays, d’après Monday Ogbe.
Réseau Telecom/Ecofin
Des abonnés conscients
Saluant le dynamisme du régulateur à défendre leurs intérêts, les consommateurs, par la voix de Deolu Ogunbanjo, le président de l’Association nationale des abonnés télécom (NATCOMS), a indiqué que les peines financières ne sont pas les mieux indiquées pour punir les telcos. Elles fragilisent leur portefeuille et par conséquent leur potentiel d’investissement. « Imposer plus d’amendes n’est pas dans le meilleur intérêt des firmes télécoms ou des abonnés. Au final, la NCC perçoit l’argent et les abonnés qui souffrent des problèmes pour lesquels les sanctions ont été servies ne gagnent rien du tout », souligne Deolu Ogunbanjo, qui préconise àla place des peines pécuniaires des retraits temporaires de licence et des peines d’emprisonnement. Avant de recourir à ces peines très sévères, la NATCOMS penche déjà pour des peines légères qui profiteraient aux consommateurs. « Nous croyons que les amendes légères sont meilleures que de verser de l’argent au régulateur. Il peut être décidé que chaque opérateur dédommagera chacun de ses abonnés àhauteur de 5000 nairas de crédit de communications. Si les problèmes de service persistent, cette somme pourrait monterà10000 nairas. Si le problème ne trouve toujours pas résolution, la NCC pourrait alors aller plus loin dans ses sanctions. »
Opérateurs indignés
Pour l’Association des opérateurs télécoms détenteurs de licences télécom au Nigeria (ALTON), les actions du régulateur sont contre-productives. Dans une interview accordée en février dernier au journal The Guardian, Gbenga Adebayo, son président, déclarait: « Comment la NCC peut-elle penser que pénaliser les opérateurs va supprimer le problème ? La question que nous devrions leur poser c'est: “Est ce que les dernières sanctions ont résolu le problème ?” Si elle continue de cette façon, le défi sera toujours là. Je l'ai dit avant, il n'existe pas d'industrie qui est à l'abri de l'échec. Les fonds que les opérateurs auraient utilisés pour stabiliser davantage le réseau, ils sont emportés par les sanctions. Ils sont en train de tuer cette industrie. »Qu’en est-il alors des pertes financières générées par la mauvaise qualitéde service au Nigeria?
Le manque à gagner
En 2013, l’entreprise Back-Up Networks Ltd a dévoilé que les Nigérians perdent près de 6,4 millions de dollars chaque jour à cause de la mauvaise qualité de services téléphoniques. L’étude qu’elle a menée sur l’impact financier de cette situation avait été présentée par Monday Ogbe, le président directeur général de Back-Up Networks. Il expliquait qu’avec seulement 10 minutes de mauvaise qualité de service, les pertes financières cumulées sont faramineuses. « Pour 100 millions d’abonnés qui font l’expérience d’une mauvaise qualité de service pendant 10 minutes, avec une moyenne de perte de 10 nairas chacun (0,06 dollar), la perte nette cumulée est de 1 milliard de nairas (6,4 millions de dollars) par jour ». Au cours d’une année qui comprend 365 jours, Back-Up Networks Limited estime la perte totale nette cumulée des consommateurs du mobile après de 730 milliards de nairas en général (près de 4,6 milliards de dollars). Une perte qui aurait des incidences sur le cash flow du pays, d’après Monday Ogbe.
Réseau Telecom/EcofinDans la gestion du secteur national des télécom, la NCC s’est toujours montrée intraitable envers les opérateurs fautifs. Malgré les actions mises en place pour susciter l’amélioration des services, notamment la portabilité des numéros mobiles, les choses ne se sont pas améliorées pour autant. Les plaintes des consommateurs sont demeurées face aux prestations mitigées des services de télécommunications. La NCC, outrée, a alors décidé l’année dernière de croître en sévérité et a instauré des indicateurs clés de performance dans le secteur. Omobola Johnson, la ministre des Technologies de l’Information et de la Communication, avait expliqué en décembre dernier que ces outils permettraient de jauger chaque mois la qualité des prestations offertes aux abonnés. En cas d’insatisfaction, les fautifs seraient punis et pourraient même à la longue perdre leur licence. Ironie du sort, cette possible recrudescence des sanctions contre les telcos a suscité une réaction protectrice des abonnés, pourtant mécontents de la qualité de service des opérateurs.
Des abonnés conscients
Saluant le dynamisme du régulateur à défendre leurs intérêts, les consommateurs, par la voix de Deolu Ogunbanjo, le président de l’Association nationale des abonnés télécom (NATCOMS), a indiqué que les peines financières ne sont pas les mieux indiquées pour punir les telcos. Elles fragilisent leur portefeuille et par conséquent leur potentiel d’investissement. « Imposer plus d’amendes n’est pas dans le meilleur intérêt des firmes télécoms ou des abonnés. Au final, la NCC perçoit l’argent et les abonnés qui souffrent des problèmes pour lesquels les sanctions ont été servies ne gagnent rien du tout », souligne Deolu Ogunbanjo, qui préconise àla place des peines pécuniaires des retraits temporaires de licence et des peines d’emprisonnement. Avant de recourir à ces peines très sévères, la NATCOMS penche déjà pour des peines légères qui profiteraient aux consommateurs. « Nous croyons que les amendes légères sont meilleures que de verser de l’argent au régulateur. Il peut être décidé que chaque opérateur dédommagera chacun de ses abonnés àhauteur de 5000 nairas de crédit de communications. Si les problèmes de service persistent, cette somme pourrait monterà10000 nairas. Si le problème ne trouve toujours pas résolution, la NCC pourrait alors aller plus loin dans ses sanctions. »
Opérateurs indignés
Pour l’Association des opérateurs télécoms détenteurs de licences télécom au Nigeria (ALTON), les actions du régulateur sont contre-productives. Dans une interview accordée en février dernier au journal The Guardian, Gbenga Adebayo, son président, déclarait: « Comment la NCC peut-elle penser que pénaliser les opérateurs va supprimer le problème ? La question que nous devrions leur poser c'est: “Est ce que les dernières sanctions ont résolu le problème ?” Si elle continue de cette façon, le défi sera toujours là. Je l'ai dit avant, il n'existe pas d'industrie qui est à l'abri de l'échec. Les fonds que les opérateurs auraient utilisés pour stabiliser davantage le réseau, ils sont emportés par les sanctions. Ils sont en train de tuer cette industrie. »Qu’en est-il alors des pertes financières générées par la mauvaise qualitéde service au Nigeria?
Le manque à gagner
En 2013, l’entreprise Back-Up Networks Ltd a dévoilé que les Nigérians perdent près de 6,4 millions de dollars chaque jour à cause de la mauvaise qualité de services téléphoniques. L’étude qu’elle a menée sur l’impact financier de cette situation avait été présentée par Monday Ogbe, le président directeur général de Back-Up Networks. Il expliquait qu’avec seulement 10 minutes de mauvaise qualité de service, les pertes financières cumulées sont faramineuses. « Pour 100 millions d’abonnés qui font l’expérience d’une mauvaise qualité de service pendant 10 minutes, avec une moyenne de perte de 10 nairas chacun (0,06 dollar), la perte nette cumulée est de 1 milliard de nairas (6,4 millions de dollars) par jour ». Au cours d’une année qui comprend 365 jours, Back-Up Networks Limited estime la perte totale nette cumulée des consommateurs du mobile après de 730 milliards de nairas en général (près de 4,6 milliards de dollars). Une perte qui aurait des incidences sur le cash flow du pays, d’après Monday Ogbe.
Réseau Telecom/Ecofin