«Le Japon est un exemple mondial en matière de régimes alimentaires sains», Graziano da Silva lors d'une visite à l'Université Sophia de Tokyo mercredi. Le Directeur général a salué la particularité de la culture culinaire japonaise, une nourriture saine qui comprend de nombreux légumes, fruits et poissons. Il a notamment pris l'exemple du Washoku, un ensemble complet de techniques, de connaissances, de savoirs et de traditions liés à la préparation et à la consommation de la nourriture.
Fondé sur «le respect de la nature», le Washoku se compose de produits frais, faibles en matières grasses, disponibles en saison et qui, tous réunis, constituent un régime alimentaire bien équilibré. L'UNESCO l'a d'ailleurs élevé au rang de Patrimoine culturel immatériel.Graziano da Silva a également noté que le Japon disposait de nombreuses connaissances et expériences bonnes à partager avec d'autres pays, des interactions que la FAO serait ravie de promouvoir dans le cadre d'activités liées à la Décennie d'action des Nations Unies pour la nutrition.
Cette Décennie d'action a pour objectif de lutter contre les mauvaises habitudes alimentaires, qui sont étroitement liées aux maladies non transmissibles (crises cardiaques, cancers et diabètes) et représentent une cause majeure de décès prématurés, non seulement dans les pays à revenu élevé mais aussi dans de nombreuses régions des pays en développement. Ces régimes sont en général non seulement malsains mais également non viables sur le plan environnemental.
«Dans ce contexte, le Japon sert d'exemple en ce qui concerne la manière de promouvoir efficacement une bonne nutrition avec des politiques et des législations publiques, en particulier par le biais de lois visant à éduquer les enfants et à contrôler le poids des adultes», a précisé le Directeur général de la FAO.
Pathé TOURE