
Dr Founou animait une communication sur la perspective socialiste et l’émergence de l’Afrique dans le cadre de la rencontre mensuelle de la Fondation Rosa Luxemburg « Les Samedis de l’économie ». Selon lui, l’une des raisons majeures de cette affirmation est sans doute « l’impossibilité d’un développement autonome dans le cadre du capitalisme comme le montre la trajectoire de l’Afrique ». De l’avis de ce chercheur proche collaborateur du professeur Samir Amin, un pays qui émerge, maitrise en principe, certains de ses paramètres fondamentaux. « La notion d’émergence peut signifier l’effort continu de construction d’un système économique dans un cadre national ou sous-régionale qui permet d’augmenter le niveau de vie de la population, de façon que chaque génération puisse vivre mieux que celle d’avant », soutient Dr Founou. Pour cela, ajoute-il faut que l’industrialisation soit atteinte.
De l’avis de Dr Founou, un gouvernement peut avoir sur le papier un projet d’émergence économique sophistiqué. Mais, prévient-il, s’il adopte le système du laisser-faire, comme le veut l’idéologie néolibérale, il ne pourra pas aller très loin ».
Auparavant, M. Demba Moussa Dembelé président de l’ONG ARCADE a laissé entendre que « la faillite du système néolibéral et l’échec des politiques imposées par les institutions financières internationales ont ouvert la voie au renouveau de la pensée révolutionnaire et à la perspective socialiste y compris dans les pays développées ». Selon lui, le chômage de masse dans les pays occidentaux, comme le montre la crise de la zone euro, et la récession permanente qui caractérise ces pays ont engendré des résistances de plus en plus dures. « Même aux USA, la légitimité du capitalisme a été remise en cause par le mouvement Occupy Wall Street dont les principaux animateurs sont issus de la classe moyenne », avance M. Dembelé. Le même phénomène, ajoute-t-il, a été observé en Europe avec le mouvement des indignés.
El Hadj Diakhaté
De l’avis de Dr Founou, un gouvernement peut avoir sur le papier un projet d’émergence économique sophistiqué. Mais, prévient-il, s’il adopte le système du laisser-faire, comme le veut l’idéologie néolibérale, il ne pourra pas aller très loin ».
Auparavant, M. Demba Moussa Dembelé président de l’ONG ARCADE a laissé entendre que « la faillite du système néolibéral et l’échec des politiques imposées par les institutions financières internationales ont ouvert la voie au renouveau de la pensée révolutionnaire et à la perspective socialiste y compris dans les pays développées ». Selon lui, le chômage de masse dans les pays occidentaux, comme le montre la crise de la zone euro, et la récession permanente qui caractérise ces pays ont engendré des résistances de plus en plus dures. « Même aux USA, la légitimité du capitalisme a été remise en cause par le mouvement Occupy Wall Street dont les principaux animateurs sont issus de la classe moyenne », avance M. Dembelé. Le même phénomène, ajoute-t-il, a été observé en Europe avec le mouvement des indignés.
El Hadj Diakhaté