
Plongé dans un marasme économique ambiant, l’Afrique peine à trouver le bout du tunnel. A cet effet, des experts africains se sont réunis à Kinshasa pour réfléchir sur la question. Et il ressort de leur conclave que la voie du salut réside dans la réduction de leur forte dépendance des exportations des matières premières et des importations des biens de consommation pour espérer sortir les populations de la pauvreté et des inégalités sociales.
Le chercheur burundais Janvier D. Nkurunziza dans un exposé sur le thème «dépendance aux matières premières et développement humain», a fait savoir que l'Afrique est trop dépendante de ses matières premières (minerais, pétrole et produits agricoles). Dans certains pays comme l'Algérie, a-t-il dit, près de 80% des exportations concernent les produits pétroliers. Et ce pays n'est pas seul dans cette situation. Il propose concrètement à tous les pays rentiers du continent d'engager des politiques courageuses de transformation locale de leurs matières premières. Cette transformation générera plus de plus-value, de main d'œuvre et d'investissements dans le secteur des infrastructures porteur de croissance. Même son de cloche de la part du chercheur congolais Kambalé Mirembe. Il soutient également que la dépendance des matières premières est une source de vulnérabilité. Il souligne que son pays, la République démocratique du Congo (RDC) affiche une situation macroéconomique stable. Une croissance moyenne de 5% ces cinq dernières années, une prévision de croissance de l'ordre de 8,4% en 2015 mais une persistance des inégalités alors que le pays est doté d'importantes ressources minières.
Au sujet des importations, autres facteurs qui crèvent les économies africaines, un autre chercheur, Zerihum G. Kelbore a suggéré aux pays africains de libéraliser leurs économies. L'objectif sera d'augmenter les échanges et donc la réduction des prix de certains produits.
Pathé TOURE
Le chercheur burundais Janvier D. Nkurunziza dans un exposé sur le thème «dépendance aux matières premières et développement humain», a fait savoir que l'Afrique est trop dépendante de ses matières premières (minerais, pétrole et produits agricoles). Dans certains pays comme l'Algérie, a-t-il dit, près de 80% des exportations concernent les produits pétroliers. Et ce pays n'est pas seul dans cette situation. Il propose concrètement à tous les pays rentiers du continent d'engager des politiques courageuses de transformation locale de leurs matières premières. Cette transformation générera plus de plus-value, de main d'œuvre et d'investissements dans le secteur des infrastructures porteur de croissance. Même son de cloche de la part du chercheur congolais Kambalé Mirembe. Il soutient également que la dépendance des matières premières est une source de vulnérabilité. Il souligne que son pays, la République démocratique du Congo (RDC) affiche une situation macroéconomique stable. Une croissance moyenne de 5% ces cinq dernières années, une prévision de croissance de l'ordre de 8,4% en 2015 mais une persistance des inégalités alors que le pays est doté d'importantes ressources minières.
Au sujet des importations, autres facteurs qui crèvent les économies africaines, un autre chercheur, Zerihum G. Kelbore a suggéré aux pays africains de libéraliser leurs économies. L'objectif sera d'augmenter les échanges et donc la réduction des prix de certains produits.
Pathé TOURE