Face à un monde de plus en plus complexe avec des innovations à la pelle, le Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne se veut réaliste. Il en appelle à une meilleure exploitation, par les pays africains, des droits de la propriété intellectuelle. Parce que selon lui, face aux défis du développement, notre continent, l’Afrique, doit saisir les opportunités pour exploiter la propriété intellectuelle et promouvoir l’innovation, afin d’assoir une croissance rapide, durable inclusive, réductrice de la pauvreté et fondée sur une plus grande productivité et la compétitivité de nos économies.
Présidant la Conférence ministérielle africaine 2015 sur la propriété intellectuelle, à l’initiative de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), de l’Union africaine (UA) et de la Coopération japonaise, Mouhamed Boun Abdallah Dionne estime que de la civilisation pharaonique égyptienne à nos jours, il s’est constitué en Afrique un large éventail de traditions qui ont généré un patrimoine manufacturier, littéraire et artistique, qui, s’il était convenablement protégé et mis en valeur par les droits de propriété intellectuelle, aurait constitué pour les pays africains un avantage comparatif certain dans le commerce international.
Pour le PM, la croissance économique en Afrique doit être tirée par la créativité et l’innovation.
«À l’aube du 3ème millénaire, nous voilà déjà dans la société du savoir et du savoir-faire, une ère nouvelle sous l’étroite impulsion des innombrables innovations technologiques avec l’économie du savoir. La croissance économique (en Afrique) doit tirer sa source dans la créativité et l’innovation qui sont à la base du développement économique et social», soutient-il.
De même, Boun Abdallah Dionne a fait savoir que le thème de la Conférence ministérielle africaine 2015 sur la propriété intellectuelle est en conformité avec les directives du Plan Sénégal émergent (PSE), concernant les droits intellectuels.
«Le thème de la conférence donne écho au Plan Sénégal Emergent, qui est aujourd’hui le référentiel unique de toutes les politiques économiques dans le long et moyen terme tel que souhaité par le Président de la République Macky Sall. C’est un thème qui nous réconforte dans nos options fondamentales», conclut-il.
Pathé TOURE
Présidant la Conférence ministérielle africaine 2015 sur la propriété intellectuelle, à l’initiative de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), de l’Union africaine (UA) et de la Coopération japonaise, Mouhamed Boun Abdallah Dionne estime que de la civilisation pharaonique égyptienne à nos jours, il s’est constitué en Afrique un large éventail de traditions qui ont généré un patrimoine manufacturier, littéraire et artistique, qui, s’il était convenablement protégé et mis en valeur par les droits de propriété intellectuelle, aurait constitué pour les pays africains un avantage comparatif certain dans le commerce international.
Pour le PM, la croissance économique en Afrique doit être tirée par la créativité et l’innovation.
«À l’aube du 3ème millénaire, nous voilà déjà dans la société du savoir et du savoir-faire, une ère nouvelle sous l’étroite impulsion des innombrables innovations technologiques avec l’économie du savoir. La croissance économique (en Afrique) doit tirer sa source dans la créativité et l’innovation qui sont à la base du développement économique et social», soutient-il.
De même, Boun Abdallah Dionne a fait savoir que le thème de la Conférence ministérielle africaine 2015 sur la propriété intellectuelle est en conformité avec les directives du Plan Sénégal émergent (PSE), concernant les droits intellectuels.
«Le thème de la conférence donne écho au Plan Sénégal Emergent, qui est aujourd’hui le référentiel unique de toutes les politiques économiques dans le long et moyen terme tel que souhaité par le Président de la République Macky Sall. C’est un thème qui nous réconforte dans nos options fondamentales», conclut-il.
Pathé TOURE