«Ce projet est le produit d’une coopération multiforme entre l’Etat du Sénégal et le Royaume d’Arabie saoudite, l’opérateur privé étant soutenu par le Fonds saoudien d’investissement qui en est actionnaire. Cette coopération se fonde sur un héritage religieux de très longue date et investit plusieurs secteurs d’activités.
La renégociation du contrat s’est fondée sur les principes suivants: la préservation des intérêts du Sénégal, la célébration des relations de coopération et d’amitié entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite et le respect des procédures légales et règlementaires », informe le ministère de l’Hydraulique.
Au-delà du prix de vente de l’eau dessalée, explique-t-on, le Comité technique de suivi du projet a examiné la question de la mise en conformité du contrat par rapport aux procédures légales et réglementaires en vigueur au Sénégal. La Sones, sous l’autorité du ministère de l’Eau et de l’Assainissement à l’époque, a initié la procédure de mise en œuvre du projet, conformément à la loi n°2021-23 du 02 mars 2021 relative aux contrats de partenariat public-privé et son décret d’application n°2021-1443 du 27 octobre 2021. «Dans la nouvelle procédure, toutes les étapes sont respectées. Dans le contrat renégocié, l’effort de soutenabilité de l’État est de 17,5 milliards sur la période 2027-2029 et 35 milliards FCFA/an à partir de 2030. La finalité est d’alléger les finances publiques tout en apportant des réponses aux besoins en eau potable des populations », renseigne le ministère.
Selon le document, dans le nouveau contrat, le prix de l’eau dessalée est de 389,8 FCFA/m au bout des négociations guidées par le souci d’avoir des prix compétitifs, notamment la maîtrise du facteur énergétique.
Dans le nouveau contrat, cette capacité sera portée à 300 MWc. Cette énergie couvrira entièrement les besoins de l’Usine de dessalement. La production supplémentaire sera revendue à la Senelec au prix de 18 FCFA/KWh, permettant ainsi de baisser le prix de l’eau et générer des gains au profit de la Senelec.
Dans le contrat renégocié, le partenaire est invité à développer des partenariats avec des centres de formation voire à mettre en place un institut de formation. «L’État, en partenariat avec Acwa Power, compte mettre en place des projets similaires en Afrique de l’Ouest. Dans le nouveau contrat, un financement concessionnel est obtenu du Fonds saoudien d’investissement, sur portage de la Sones et un remboursement avec les dividendes de l’actionnariat.
Le nouveau contrat enregistrera une baisse des coûts d’exploitation à hauteur de 4,5 millions d’euros par an (3 milliards FCFA). Il n’y aura pas d’exonération de droits de douanes pour 300.000 USD (275.230 Euros), soit 180 millions FCFA », lit-on dans le document.
Adou FAYE
La renégociation du contrat s’est fondée sur les principes suivants: la préservation des intérêts du Sénégal, la célébration des relations de coopération et d’amitié entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite et le respect des procédures légales et règlementaires », informe le ministère de l’Hydraulique.
Au-delà du prix de vente de l’eau dessalée, explique-t-on, le Comité technique de suivi du projet a examiné la question de la mise en conformité du contrat par rapport aux procédures légales et réglementaires en vigueur au Sénégal. La Sones, sous l’autorité du ministère de l’Eau et de l’Assainissement à l’époque, a initié la procédure de mise en œuvre du projet, conformément à la loi n°2021-23 du 02 mars 2021 relative aux contrats de partenariat public-privé et son décret d’application n°2021-1443 du 27 octobre 2021. «Dans la nouvelle procédure, toutes les étapes sont respectées. Dans le contrat renégocié, l’effort de soutenabilité de l’État est de 17,5 milliards sur la période 2027-2029 et 35 milliards FCFA/an à partir de 2030. La finalité est d’alléger les finances publiques tout en apportant des réponses aux besoins en eau potable des populations », renseigne le ministère.
Selon le document, dans le nouveau contrat, le prix de l’eau dessalée est de 389,8 FCFA/m au bout des négociations guidées par le souci d’avoir des prix compétitifs, notamment la maîtrise du facteur énergétique.
Dans le nouveau contrat, cette capacité sera portée à 300 MWc. Cette énergie couvrira entièrement les besoins de l’Usine de dessalement. La production supplémentaire sera revendue à la Senelec au prix de 18 FCFA/KWh, permettant ainsi de baisser le prix de l’eau et générer des gains au profit de la Senelec.
Dans le contrat renégocié, le partenaire est invité à développer des partenariats avec des centres de formation voire à mettre en place un institut de formation. «L’État, en partenariat avec Acwa Power, compte mettre en place des projets similaires en Afrique de l’Ouest. Dans le nouveau contrat, un financement concessionnel est obtenu du Fonds saoudien d’investissement, sur portage de la Sones et un remboursement avec les dividendes de l’actionnariat.
Le nouveau contrat enregistrera une baisse des coûts d’exploitation à hauteur de 4,5 millions d’euros par an (3 milliards FCFA). Il n’y aura pas d’exonération de droits de douanes pour 300.000 USD (275.230 Euros), soit 180 millions FCFA », lit-on dans le document.
Adou FAYE