Plus de 2 milliards FCFA investis par la Wollonie-Bruxelles en dix ans

Samedi 29 Novembre 2014

La fédération Wollonie-Bruxelles a investi près de 2 milliards 500 mille francs CFA pour le financement de différents projets de développement, durant ces dix dernières années, a indiqué, vendredi à Dakar, son président Rudy Demotte.


Rudy Demotte, président de la fédération Wollonie-Bruxelles
Rudy Demotte, président de la fédération Wollonie-Bruxelles
"Sur ces dix dernières années, nous avons investi plus de 3 millions 600 000 euros (2.361.450. 000 francs CFA) dans des projets", a-t-il dit, lors de la cérémonie d’inauguration du Salon international des jeunes entrepreneurs de l’espace francophone, ouvert au Village de la Francophonie.

Selon le ministre belge, la fondation travaille "dans tous les secteurs, de la culture à l’agriculture. Nous touchons aussi la société civile dans les luttes comme l’émancipation des femmes et nous sommes très satisfaits du côté concret des projets".

Rudy Demotte procédait également à la remise de chèques à de jeunes entrepreneurs qui ont reçu le financement de la Belgique pour monter leurs projets ou PME. Tous ces jeunes sont membres de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES).

La Belgique a ainsi financé huit projets de développement à hauteur de 13 millions 800 mille francs CFA pour le montage de projets de jeunes intervenant dans différents domaines d'activités. 

Pour M. Demotte, ''il suffit simplement que les jeunes aient une base et sachentles erreurs à ne pas commettre et les gestes à poser immédiatement". 

"Et à partir de là, on voit qu'ils développement des projets dans le domaine de l'artisanat, du recyclage, des services et immédiatement, on se rend compte des marchés et il y a une utilité réelle à rencontrer leurs besoins", a-t-il martelé.

"Le premier but du Sommet de la francophonie c'est d'abord de construire un avenir et de dire aux jeunes que les bâtisseurs de cet avenir, ce n'est pas les institutions. Les jeunes et les femmes sont les premiers victimes des problèmes socio-économique parce qu’on regarde souvent les problèmes économiques sous l’angle d’un mouvement uniforme", a-t-il fait observer. 
APS
Actu-Economie


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