Il s’était agi, avec ces travaux, d’assurer la formation des formateurs en matière de production de semences. Cet atelier de formation est la suite logique des travaux de réflexion et d’échanges initié par le projet Asaid/Era au mois de février dernier dans le cadre de la problématique semencière. Laquelle rencontre avait permis de souligner les contraintes liées à cette filière, de formuler des recommandations par rapport aux programmes de formation à intégrer dans les curricula et enfin de renforcer les capacités des acteurs de ladite filière.
Aussi et suite à cette première rencontre, le comité de suivi qui avait été mis en place s’est retrouvé à Saly dans le département Mbour, pour établir un plan d’actions pour deux types d’activités, à savoir, une formation à court terme des acteurs de la filière et une formation diplômante. C’est dans ce cadre, selon Demba Farba Mbaye, ingénieur spécialisé dans la recherche en agriculture et directeur adjoint du projet Usaid/Era, que s’inscrit l’atelier de formation des formateurs qui vient d’être bouclé à Thiès avec comme cible une trentaine de techniciens choisis parmi ceux de l’Ancar, de la Disem et de l’Isra. Le choix des bénéficiaires a aussi été élargi aux étudiants des universités de Dakar, Thiès et Saint-Louis.
L’objectif principal de cette session étant, fait-il savoir, de former les acteurs de la chaine des valeurs agricoles sur la production et la gestion des semences afin de les rendre aptes à assurer la formation et l’encadrement des producteurs semenciers. Quant aux enseignements, ils tournent autour de cinq domaines spécifiques que sont : les textes législatifs et règlementaires ainsi que la politique en matière de semence et leur impact sur la chaine des valeurs, les techniques de production de semences de qualité, les techniques de contrôle et de certification et enfin les techniques de stockage et de conservation des semences. Les travaux ciblent les spéculations céréalières comme de riz pluvial et irrigué, le mil et le maïs. Pour les légumineuses, l’arachide et le niébé sont les deux spéculations prises en compte.
Pour Barka Dieng, un des formateurs, cette session présente, à terme, deux avantages. Elle permettra, selon lui, de reconstituer le capital semencier mais aussi celui humain. Car, fait-il savoir, la majeure partie des techniciens qui s’activaient dans l’encadrement des producteurs de semences est allée à la retraite. La conséquence étant que, de nos jours, les contrôles sur le riz et l’arachide se font par des agents agréés. Une situation à laquelle il faut remédier en allant vers des alternatives pérennes et moins onéreuses. Ce qui, selon lui, passe par une généralisation de la démarche de formation comme celle présentement en cours à Thiès. Car avec ce format, les techniciens agissent directement au niveau champ et le reste est assuré par des contrôleurs officiels délégués par la tutelle.
http://www.walf-groupe.com
Aussi et suite à cette première rencontre, le comité de suivi qui avait été mis en place s’est retrouvé à Saly dans le département Mbour, pour établir un plan d’actions pour deux types d’activités, à savoir, une formation à court terme des acteurs de la filière et une formation diplômante. C’est dans ce cadre, selon Demba Farba Mbaye, ingénieur spécialisé dans la recherche en agriculture et directeur adjoint du projet Usaid/Era, que s’inscrit l’atelier de formation des formateurs qui vient d’être bouclé à Thiès avec comme cible une trentaine de techniciens choisis parmi ceux de l’Ancar, de la Disem et de l’Isra. Le choix des bénéficiaires a aussi été élargi aux étudiants des universités de Dakar, Thiès et Saint-Louis.
L’objectif principal de cette session étant, fait-il savoir, de former les acteurs de la chaine des valeurs agricoles sur la production et la gestion des semences afin de les rendre aptes à assurer la formation et l’encadrement des producteurs semenciers. Quant aux enseignements, ils tournent autour de cinq domaines spécifiques que sont : les textes législatifs et règlementaires ainsi que la politique en matière de semence et leur impact sur la chaine des valeurs, les techniques de production de semences de qualité, les techniques de contrôle et de certification et enfin les techniques de stockage et de conservation des semences. Les travaux ciblent les spéculations céréalières comme de riz pluvial et irrigué, le mil et le maïs. Pour les légumineuses, l’arachide et le niébé sont les deux spéculations prises en compte.
Pour Barka Dieng, un des formateurs, cette session présente, à terme, deux avantages. Elle permettra, selon lui, de reconstituer le capital semencier mais aussi celui humain. Car, fait-il savoir, la majeure partie des techniciens qui s’activaient dans l’encadrement des producteurs de semences est allée à la retraite. La conséquence étant que, de nos jours, les contrôles sur le riz et l’arachide se font par des agents agréés. Une situation à laquelle il faut remédier en allant vers des alternatives pérennes et moins onéreuses. Ce qui, selon lui, passe par une généralisation de la démarche de formation comme celle présentement en cours à Thiès. Car avec ce format, les techniciens agissent directement au niveau champ et le reste est assuré par des contrôleurs officiels délégués par la tutelle.
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