En clôturant la première édition du forum sur le financement structuré, Seynabou Fall Touré, directrice générale adjointe d’Invictus capital & Finance a suggéré de faire franchir à la titrisation un nouveau cap. « Les marchés des capitaux à travers la Bourse régionale des valeurs mobilières nous rappellent qu’il est temps de faire franchir à la titrisation un nouveau cap, d’explorer de nouvelles classes d’actifs et de donner aux PME/TPE, une véritable place dans nos écosystèmes financiers », a-t-elle déclaré, soulignant que les débats ont montré que les approches traditionnelles de financement ont atteint leurs limites face aux défis du continent. « Les besoins annuels en infrastructures dépassent 130 milliards de dollars alors que les marges budgétaires se resserrent et que le poids de la dette pèse lourdement sur nos Etats », rappelle la directrice générale ajointe d’Invictus capital & Finance.
Elle est d’avis que l’innovation financière s’impose comme une nécessité pour répondre aux énormes défis auxquels le continent est confronté, se félicitant du constat unanime des acteurs (institutionnels ou privés) d’imaginer de nouveaux mécanismes pour diversifier les sources de financement, renforcer la coopération avec les banques, explorer les projects bonds et les outils de blended finance. L’innovation financière doit également être orientée vers une meilleure mobilisation de l’épargne africaine grâce à l’assurance inclusive et à la digitalisation et en minimisant les risques. « Oui le risque existe mais nous avons appris qu’il peut être structuré, partagé, maîtrisé », a-t-elle rassuré. Toutefois, des préalables s’imposent. Il s’agit de mettre en place des instruments crédibles et standardisés, de structurer des partenariats public-privé efficaces pour développer les infrastructures essentielles. Il s’agit également de passer de l’intention à l’exécution dans la finance durable avec des modèles reproductibles et mesurables, de renforcer la régulation, la notation et la fiscalité pour créer un environnement de confiance favorable à l’innovation financière et d’accélérer l’inclusion financière grâce au numérique.
Grâce à l’innovation financière, l’économie réelle dans sa globalité pourra être financée. « Nous avons entendu les témoignages inspirants des fintechs, des banques de développement, des institutions de microfinance qui démontrent qu’il est possible de financer l’économie informelle, de soutenir l’agriculture, les femmes, les jeunes et de bâtir des passerelles solides entre grands groupes, PME et TPE », …
Malgré les défis, Seynabou Fall Touré se veut optimiste et croit au génie des Africains à transformer les contraintes en opportunités et à redéfinir la trajectoire de développement du continent grâce à des modèles financiers innovants. « La titrisation, la finance durable, les infrastructures sociales, le trade finance, l’inclusion numérique ; autant d’outils qui utilisés avec rigueur et audace, peuvent libérer le potentiel de notre continent. Ce forum nous a montré que les idées existent, l’énergie est là, les talents sont présents. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est la volonté collective de bâtir ensemble », a déclaré la directrice générale adjointe d’Invictus capital & Finance.
Un appel à l’union qui a raisonné dans la grande salle en écho au constat implacable que l’avenir de l’Afrique ne se jouera pas en marge des marchés financiers mondiaux mais en leur sein, cependant, avec des modèles innovants, structurés. Seynabou Fall Touré le rappelle avec justesse. « Nous avons besoin de solutions éprouvées et sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques du continent dans une synergie qui mobilise tous les acteurs de la transformation de l’Afrique. »
En cela, elle voit dans le forum de Dakar, le début d’une nouvelle dynamique qui repose sur l’innovation, l’inclusion et la confiance. « Continuons à structurer, innover et croire. Car au fond, ce que nous construisons, ce ne sont pas seulement des instruments financiers, ce sont des fondations d’une Afrique nouvelle, d’un continent prospère qui tient toutes ses promesses », a-t-elle conclu.
Adou FAYE
Elle est d’avis que l’innovation financière s’impose comme une nécessité pour répondre aux énormes défis auxquels le continent est confronté, se félicitant du constat unanime des acteurs (institutionnels ou privés) d’imaginer de nouveaux mécanismes pour diversifier les sources de financement, renforcer la coopération avec les banques, explorer les projects bonds et les outils de blended finance. L’innovation financière doit également être orientée vers une meilleure mobilisation de l’épargne africaine grâce à l’assurance inclusive et à la digitalisation et en minimisant les risques. « Oui le risque existe mais nous avons appris qu’il peut être structuré, partagé, maîtrisé », a-t-elle rassuré. Toutefois, des préalables s’imposent. Il s’agit de mettre en place des instruments crédibles et standardisés, de structurer des partenariats public-privé efficaces pour développer les infrastructures essentielles. Il s’agit également de passer de l’intention à l’exécution dans la finance durable avec des modèles reproductibles et mesurables, de renforcer la régulation, la notation et la fiscalité pour créer un environnement de confiance favorable à l’innovation financière et d’accélérer l’inclusion financière grâce au numérique.
Grâce à l’innovation financière, l’économie réelle dans sa globalité pourra être financée. « Nous avons entendu les témoignages inspirants des fintechs, des banques de développement, des institutions de microfinance qui démontrent qu’il est possible de financer l’économie informelle, de soutenir l’agriculture, les femmes, les jeunes et de bâtir des passerelles solides entre grands groupes, PME et TPE », …
Malgré les défis, Seynabou Fall Touré se veut optimiste et croit au génie des Africains à transformer les contraintes en opportunités et à redéfinir la trajectoire de développement du continent grâce à des modèles financiers innovants. « La titrisation, la finance durable, les infrastructures sociales, le trade finance, l’inclusion numérique ; autant d’outils qui utilisés avec rigueur et audace, peuvent libérer le potentiel de notre continent. Ce forum nous a montré que les idées existent, l’énergie est là, les talents sont présents. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est la volonté collective de bâtir ensemble », a déclaré la directrice générale adjointe d’Invictus capital & Finance.
Un appel à l’union qui a raisonné dans la grande salle en écho au constat implacable que l’avenir de l’Afrique ne se jouera pas en marge des marchés financiers mondiaux mais en leur sein, cependant, avec des modèles innovants, structurés. Seynabou Fall Touré le rappelle avec justesse. « Nous avons besoin de solutions éprouvées et sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques du continent dans une synergie qui mobilise tous les acteurs de la transformation de l’Afrique. »
En cela, elle voit dans le forum de Dakar, le début d’une nouvelle dynamique qui repose sur l’innovation, l’inclusion et la confiance. « Continuons à structurer, innover et croire. Car au fond, ce que nous construisons, ce ne sont pas seulement des instruments financiers, ce sont des fondations d’une Afrique nouvelle, d’un continent prospère qui tient toutes ses promesses », a-t-elle conclu.
Adou FAYE