PIB DU SENEGAL : L’environnement contribue à hauteur de près de 2%

Vendredi 9 Février 2018

Selon une étude réalisée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) pour le compte du ministère de l’Environnement et du développement Durable, le secteur de l’environnement contribue à la croissance économique du pays à hauteur de 1,9%.


PIB DU SENEGAL :  L’environnement contribue à hauteur de près de 2%
Pour une très bonne évaluation de son impact économique, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a signé un protocole de partenariat avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Cet accord a permis la réalisation d’une étude sur la contribution du secteur de l’environnement au Produit intérieur brut du Sénégal (Pib).  D’après les résultats de cette étude, ce secteur contribue à hauteur de 1,9% au Pib du Sénégal. «Malgré certaines limites relatives au caractère parcellaire de certaines données, elle a permis d’estimer que la contribution du secteur de l’environnement occupe une position stratégique dans les programmes de lutte contre la pauvreté surtout en milieu rural. La contribution de 1,9% du secteur à la valeur ajoutée du Pib parait faible mais l’évaluation ne prend pas en compte les services éco systémiques», explique le Directeur général de l’Ansd Babacar Ndir. Il poursuit par rapport à la faiblesse du chiffre que : «l’environnement est un secteur transversal et on retrouve ses activités dans le secteur de la pêche, de l’agriculture, de l’élevage. Ce qu’il faut , c’est la construction de comptes satellites pour les secteurs qui contribuent à l’environnement, ce qui va permettre de connaitre davantage la contribution réelle de l’environnement dans l’économie et ce qu’il apporte aux différents secteurs».
Pour les chantiers à venir dans le cadre du partenariat Ansd-ministère de l’Environnement, il est prévu l’élaboration des comptes physiques de la forêt, des ressources en bois, de la gestion des terres, de la gestion des ressources en eau, l’élaboration des comptes de protection de l’environnement. Il y aura aussi l’élaboration des comptes de protection de l’environnement pour la lutte contre les catastrophes naturelles et l’élaboration des comptes des biens et services en eau.
L’étude avait pour but de montrer l’importance du secteur de l’environnement en termes de création de richesses, de potentiel de création d’emplois et de lutte contre la pauvreté ; mais aussi de servir de plaidoyer pour améliorer la gouvernance du secteur et préparer l’élaboration des comptes stratégiques du secteur de l’environnement.
Présidant la cérémonie, le Directeur de Cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Cheikh Dieng, estime que cela entre dans le cadre des recommandations des conventions internationales et des réformes voulues au niveau interne. «La comptabilité environnementale constitue à n’en pas douter, un puissant moyen de pilotage des politiques et stratégies car permettant de jeter les bases nécessaires à la prise de décision et à la mesure des changements qualitatifs souhaitables, projetés et produits. La volonté politique en matière de gestion de l’environnement et du développement durable s’est traduite par de nombreuses réformes déclinées dans la constitution et dans les documents de référence en matière de politique économique et sociale, notamment dans le Pse», dit-il.
Tidiane Diouf
 

 
 
 
Actu-Economie


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