
Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall s’engage à prendre le phénomène de la migration à bras le corps corps au cours du sommet de la Valette
Face au fléau de la migration, les chefs d’Etat occidentaux et d’Afrique s’engagent à prendre le phénomène à bras le corps. Au cours du Sommet de la Valette Europe-Afrique sur la migration, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a dit tout le mal qu’il pensait de la stigmatisation des migrants.
Selon Macky Sall, la migration est une dynamique de l’histoire, aussi vieille que la vie en société. Raison pour laquelle, la traiter n’est pas simple. Car entre l’Europe et l’Afrique, il y a l’histoire et sa charge émotionnelle.
«Tout cet héritage commun fait que l’Europe et l’Afrique ne peuvent pas s’ignorer. En définitive, la migration n’est pas pour nos pays une fin en soi», dit-il devant ses homologues chefs d’Etat.
Au Sénégal, souligne-t-il, l’«Opération terre ferme», a été lancée pour contrer l’immigration. Cela a consisté à associer plusieurs milliers de jeunes, y compris des diplômés d’Université, dans l’exploitation de Domaines agricoles communautaires et de fermes aquacoles.
Pour Macky Sall, la solution à l’immigration réside dans des propositions alternatives à proposer aux jeunes. «C’est en répondant aux problèmes des jeunes, en donnant une vie économique aux zones de départ des candidats à la migration et en facilitant l’accès de tous aux services sociaux de base que nous traiterons avec efficacité les causes profondes du phénomène migratoire», souligne-t-il.
Sur l’éventualité de création de Centres de rétention dans des pays Africains, le chef de l’Etat sénégalais pense que cette question sensible doit être sérieusement examinée à la lumière des règles qui gouvernent la migration dans nos espaces communautaires. Parce que, poursuit-il, nous vivons en communauté, la migration inter régionale obéit au principe de la libre circulation de nos concitoyens dans nos espaces communautaires.
Pathé TOURE
Selon Macky Sall, la migration est une dynamique de l’histoire, aussi vieille que la vie en société. Raison pour laquelle, la traiter n’est pas simple. Car entre l’Europe et l’Afrique, il y a l’histoire et sa charge émotionnelle.
«Tout cet héritage commun fait que l’Europe et l’Afrique ne peuvent pas s’ignorer. En définitive, la migration n’est pas pour nos pays une fin en soi», dit-il devant ses homologues chefs d’Etat.
Au Sénégal, souligne-t-il, l’«Opération terre ferme», a été lancée pour contrer l’immigration. Cela a consisté à associer plusieurs milliers de jeunes, y compris des diplômés d’Université, dans l’exploitation de Domaines agricoles communautaires et de fermes aquacoles.
Pour Macky Sall, la solution à l’immigration réside dans des propositions alternatives à proposer aux jeunes. «C’est en répondant aux problèmes des jeunes, en donnant une vie économique aux zones de départ des candidats à la migration et en facilitant l’accès de tous aux services sociaux de base que nous traiterons avec efficacité les causes profondes du phénomène migratoire», souligne-t-il.
Sur l’éventualité de création de Centres de rétention dans des pays Africains, le chef de l’Etat sénégalais pense que cette question sensible doit être sérieusement examinée à la lumière des règles qui gouvernent la migration dans nos espaces communautaires. Parce que, poursuit-il, nous vivons en communauté, la migration inter régionale obéit au principe de la libre circulation de nos concitoyens dans nos espaces communautaires.
Pathé TOURE