Face au phénomène migratoire qui est de nos jours au cœur des préoccupations des nations, tant les facteurs générateurs de ces dynamiques sont incessamment alimentés par les crises politiques, économiques et démographiques, le gouvernement sénégalais compte mettre en place une stratégie pour juguler le fléau des temps modernes.
Selon le Pierre Ndiaye, Directeur Général de la Planification et des Politiques Economiques (DGPPE), même si le Sénégal ne dispose pas encore d’un document de Politique Nationale de Migration du Sénégal (PNMS) en dépit des nombreuses initiatives entreprises dans le domaine par plusieurs acteurs, cela ne doit pas être une excuse de principe pour maintenir le statuquo. Raison pour laquelle, le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan avec la collaboration de tous les acteurs intervenant dans le domaine, envisage d’entreprendre le processus d’élaboration d’une Politique Nationale Intégrée en matière de migration/développement.
D’ailleurs, dans ce cadre, il a tendu la main à tous les partenaires intervenant dans le domaine de la population organisations internationales, ONG, mouvements associatifs, acteurs privés, à s’impliquer davantage aux côtés du Gouvernement en vue de l'élaboration de ce document. Pierre Ndiaye s’exprimait en marge de l'atelier de lancement du processus d'élaboration du document de Politique Nationale de Migration du Sénégal (PNMS).
En effet, selon les dernières données du Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage de 2013, au cours des 5 dernières années, les Sénégalais partis à l’étranger sont au nombre de 156.676, soit 1,2% de la population. Les principales destinations sont l’Europe (44,4%) et les pays de l’Afrique Centrale (27,5%). Parmi ceux qui ont quitté le Sénégal, 73,5% déclarent le travail comme le principal motif de départ.
A titre illustratif, les transferts de fonds des migrants se situent autour de 800 milliards de FCFA par an au Sénégal, soit l'équivalent de 10% du PIB. Ces ressources qui dépassent de loin l’aide publique au développement reçue par le Sénégal, contribuent significativement à la réduction de la pauvreté.
Pathé TOURE
Selon le Pierre Ndiaye, Directeur Général de la Planification et des Politiques Economiques (DGPPE), même si le Sénégal ne dispose pas encore d’un document de Politique Nationale de Migration du Sénégal (PNMS) en dépit des nombreuses initiatives entreprises dans le domaine par plusieurs acteurs, cela ne doit pas être une excuse de principe pour maintenir le statuquo. Raison pour laquelle, le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan avec la collaboration de tous les acteurs intervenant dans le domaine, envisage d’entreprendre le processus d’élaboration d’une Politique Nationale Intégrée en matière de migration/développement.
D’ailleurs, dans ce cadre, il a tendu la main à tous les partenaires intervenant dans le domaine de la population organisations internationales, ONG, mouvements associatifs, acteurs privés, à s’impliquer davantage aux côtés du Gouvernement en vue de l'élaboration de ce document. Pierre Ndiaye s’exprimait en marge de l'atelier de lancement du processus d'élaboration du document de Politique Nationale de Migration du Sénégal (PNMS).
En effet, selon les dernières données du Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage de 2013, au cours des 5 dernières années, les Sénégalais partis à l’étranger sont au nombre de 156.676, soit 1,2% de la population. Les principales destinations sont l’Europe (44,4%) et les pays de l’Afrique Centrale (27,5%). Parmi ceux qui ont quitté le Sénégal, 73,5% déclarent le travail comme le principal motif de départ.
A titre illustratif, les transferts de fonds des migrants se situent autour de 800 milliards de FCFA par an au Sénégal, soit l'équivalent de 10% du PIB. Ces ressources qui dépassent de loin l’aide publique au développement reçue par le Sénégal, contribuent significativement à la réduction de la pauvreté.
Pathé TOURE