chroniques
Des vendeurs de tissus au marché de Nouachott
La question clé à laquelle le pays fait face est de savoir comment mettre en place les bases d'une croissance de long terme. Le rapport souligne la nécessité de réinvestir les revenus générés par la vente de ressources naturelles en d'autres formes de capital.
«Une économie en développement riche en ressources naturelles comme la Mauritanie, qui a enregistré des taux de croissance élevés, peut bien devenir un exemple de réussite en Afrique subsaharienne. Le pays a un potentiel inexploité considérable et, compte tenu des efforts en cours par le gouvernement visant à accroître la productivité et à améliorer la diversification, peut rapidement atteindre un développement durable et inclusif», dit Vera Songwe, Directrice des opérations pour la Mauritanie au Groupe de la Banque mondiale.
Le rapport se félicite du rééquilibrage dans la composition des dépenses publiques, qui ont récemment mis l'accent sur des sujets tels que les dépenses d'énergie et les investissements en infrastructures clés, ainsi que la suppression progressive des subventions et l'accent mis sur les méthodes préventives plutôt que réactives face aux crises.
Le rythme actuel des extractions contribue à épuiser la richesse de la Mauritanie. Cependant, les ressources renouvelables représentent environ les deux tiers des richesses naturelles du pays, et peuvent donc - si elles sont gérées de façon adéquate - assurer un flux de revenu constant et permettre d'améliorer le bien-être pour les générations futures.
«Pour un pays possédant de telles ressources naturelles, une bonne gestion est essentielle pour garantir que la croissance soit partagée», explique Gianluca Mele, économiste de la Banque mondiale pour la Mauritanie et auteur du rapport.
Le rapport détaille les principaux défis auxquels est confrontée la Mauritanie. Alors que le pays a réussi à augmenter le revenu par habitant au cours des dernières années la répartition des revenus est cependant restée inchangée pendant les deux dernières décennies et le défi du chômage reste de taille. La Mauritanie a enregistré des améliorations positives dans l'assainissement budgétaire. Le rapport encourage le pays à continuer à consolider la gestion des finances publiques par le renforcement de l'efficacité des cadres de dépenses à moyen terme (CDMT) et la rationalisation des procédures de passation de marchés publics.
Sur le côté du développement social, bien que la Mauritanie ait enregistré des résultats remarquables en matière de scolarisation dans le primaire et de parité dans la scolarisation, la qualité des services de santé doit être améliorée pour atteindre les objectifs du millénaires pour le développement (OMD), notamment en matière de la mortalité maternelle et infantile. Il est également essentiel que le pays s'engage à ce que les processus de recrutement du secteur public suivent des voies transparentes, s'appuient sur la méritocratie, et que l'information statistique soit produite et diffusée régulièrement.
«Une économie en développement riche en ressources naturelles comme la Mauritanie, qui a enregistré des taux de croissance élevés, peut bien devenir un exemple de réussite en Afrique subsaharienne. Le pays a un potentiel inexploité considérable et, compte tenu des efforts en cours par le gouvernement visant à accroître la productivité et à améliorer la diversification, peut rapidement atteindre un développement durable et inclusif», dit Vera Songwe, Directrice des opérations pour la Mauritanie au Groupe de la Banque mondiale.
Le rapport se félicite du rééquilibrage dans la composition des dépenses publiques, qui ont récemment mis l'accent sur des sujets tels que les dépenses d'énergie et les investissements en infrastructures clés, ainsi que la suppression progressive des subventions et l'accent mis sur les méthodes préventives plutôt que réactives face aux crises.
Le rythme actuel des extractions contribue à épuiser la richesse de la Mauritanie. Cependant, les ressources renouvelables représentent environ les deux tiers des richesses naturelles du pays, et peuvent donc - si elles sont gérées de façon adéquate - assurer un flux de revenu constant et permettre d'améliorer le bien-être pour les générations futures.
«Pour un pays possédant de telles ressources naturelles, une bonne gestion est essentielle pour garantir que la croissance soit partagée», explique Gianluca Mele, économiste de la Banque mondiale pour la Mauritanie et auteur du rapport.
Le rapport détaille les principaux défis auxquels est confrontée la Mauritanie. Alors que le pays a réussi à augmenter le revenu par habitant au cours des dernières années la répartition des revenus est cependant restée inchangée pendant les deux dernières décennies et le défi du chômage reste de taille. La Mauritanie a enregistré des améliorations positives dans l'assainissement budgétaire. Le rapport encourage le pays à continuer à consolider la gestion des finances publiques par le renforcement de l'efficacité des cadres de dépenses à moyen terme (CDMT) et la rationalisation des procédures de passation de marchés publics.
Sur le côté du développement social, bien que la Mauritanie ait enregistré des résultats remarquables en matière de scolarisation dans le primaire et de parité dans la scolarisation, la qualité des services de santé doit être améliorée pour atteindre les objectifs du millénaires pour le développement (OMD), notamment en matière de la mortalité maternelle et infantile. Il est également essentiel que le pays s'engage à ce que les processus de recrutement du secteur public suivent des voies transparentes, s'appuient sur la méritocratie, et que l'information statistique soit produite et diffusée régulièrement.
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