« La GAR comporte 5 piliers : la planification et la budgétisation axées sur les résultats, le suivi-évaluation axé sur les résultats, la capacité statistique, le leadership pour les résultats, la redevabilité et le partenariat », affirme M. Lô. Selon lui, la pratique de la planification est largement partagée dans l’Administration publique sénégalaise avec divers instruments de planification utilisés. Pour lui, ces documents de planification comportent, pour la plupart, une matrice d’indicateurs ou un cadre de mesure de la performance.
« Toutes les générations de DSRP, la SNDES, les politiques sectorielles (PAQET, PNDS, PSJ, etc.) constituent une résultante de dialogue axé sur les résultats (approche participative) », avance Abdou Karim Lô.
Il en est de même, selon cet expert, pour les programmes et projets élaborés pour mettre en œuvre la politique nationale et les politiques sectorielles.
« Plus récemment, soutient-il, le Plan Sénégal Emergent (PSE) a été élaboré selon le même principe et devient le cadre national de référence de la politique de développement économique et social du Sénégal ». Le PSE comporte des objectifs clairement définis assortis d’indicateurs de performances.
Depuis l’adoption des rapports d’évaluation sur le système de gestion des finances publiques (CFAR et CPAR) en 2000, le CDMT et les CDSMT ont été introduits progressivement, comme instruments d’élaboration et de mise en œuvre de budgets axés sur les résultats.
Prenant le CDMT, M. Lô estime qu’il est un ensemble cohérent d’objectifs, de programmes et d’allocation budgétaire par objectif qui définit le cadre à moyen terme (3 ans) dans lequel les pouvoirs publics et les ministères sectoriels peuvent prendre des décisions pour la répartition et l’emploi des ressources financières. Il permet de faire évoluer le système budgétaire dans une triple direction : la définition d’un cadre pluriannuel de ressources stable, cohérent et réaliste pour éviter le plus possible que les impératifs de court terme dominent les décisions budgétaires ; l’affichage d’une approche programme avec des stratégies, des objectifs et des performances clairement identifiés ; l’amélioration de l’information en suscitant une mesure des coûts et des résultats éclairant ainsi le système de décision et de gestion.
Ismaila BA
« Toutes les générations de DSRP, la SNDES, les politiques sectorielles (PAQET, PNDS, PSJ, etc.) constituent une résultante de dialogue axé sur les résultats (approche participative) », avance Abdou Karim Lô.
Il en est de même, selon cet expert, pour les programmes et projets élaborés pour mettre en œuvre la politique nationale et les politiques sectorielles.
« Plus récemment, soutient-il, le Plan Sénégal Emergent (PSE) a été élaboré selon le même principe et devient le cadre national de référence de la politique de développement économique et social du Sénégal ». Le PSE comporte des objectifs clairement définis assortis d’indicateurs de performances.
Depuis l’adoption des rapports d’évaluation sur le système de gestion des finances publiques (CFAR et CPAR) en 2000, le CDMT et les CDSMT ont été introduits progressivement, comme instruments d’élaboration et de mise en œuvre de budgets axés sur les résultats.
Prenant le CDMT, M. Lô estime qu’il est un ensemble cohérent d’objectifs, de programmes et d’allocation budgétaire par objectif qui définit le cadre à moyen terme (3 ans) dans lequel les pouvoirs publics et les ministères sectoriels peuvent prendre des décisions pour la répartition et l’emploi des ressources financières. Il permet de faire évoluer le système budgétaire dans une triple direction : la définition d’un cadre pluriannuel de ressources stable, cohérent et réaliste pour éviter le plus possible que les impératifs de court terme dominent les décisions budgétaires ; l’affichage d’une approche programme avec des stratégies, des objectifs et des performances clairement identifiés ; l’amélioration de l’information en suscitant une mesure des coûts et des résultats éclairant ainsi le système de décision et de gestion.
Ismaila BA