chroniques
Pour les organisateurs de ce débrayage de deux jours, cette action vise à mettre la pression sur le gouvernement pour qu'il satisfasse les quatre points de sa plate-forme qui n'ont pas fait l'objet d'accord avec l'Etat.
En effet, des négociations entre les pouvoirs publics et les syndicats avaient porté sur 17 points dont 12 ont fait l'objet de consensus. C'est dire que les discussions ont achoppé sur les cinq restants, à savoir le relèvement du SMIG, le relèvement du taux de la valeur du point d'indice salarial, l'augmentation de l'allocation familiale, la réduction de l'impôt sur le salaire et la baisse des tarifs d'eau et d'électricité.
Un bras de fer est ainsi engagé entre travailleurs et gouvernement, et le président Ibrahim Boubacar Keita assiste, sur le plan social, à son baptême du feu :
en effet depuis son élection en août 2013, c'est la toute première fois que le nouveau locataire du palais de Koulouba fait face à un mouvement de grève d'une telle ampleur. Et si le mot d'ordre du principal syndicat a été bien suivi, comme on l'apprend, c'est qu'une autre affaire est passée par là : celle de l'acquisition de l'avion présidentiel. On se rappelle que l'achat de cet aéronef a fait couler beaucoup d'encre et de salive sous le pont du Djoliba, et certains responsables d'institutions internationales s'en étaient mêlés, estimant que, pour un pays comme le Mali, qui peine à se remettre de la crise, payer un avion, soit-il présidentiel, est un luxe dont on aurait dû faire l'économie.
Jusqu'où iront les tractations entre le gouvernement et les travailleurs dont le pouvoir d'achat fond comme neige au soleil alors que le train de vie des autorités est considéré comme insultant pour le Malien moyen qui peine à honorer ses factures d'eau et d'électricité ?
Ce mouvement social est aussi la preuve de la fin définitive de l'état de grâce accordé à IBK qui jusque-là n'est pas parvenu à améliorer le panier de la ménagère.
Et Dieu seul sait l'espoir qu'avait suscité l'avènement de l'homme à poigne au palais de Koulouba.
L’Observateur Paalga/allafrica.com
En effet, des négociations entre les pouvoirs publics et les syndicats avaient porté sur 17 points dont 12 ont fait l'objet de consensus. C'est dire que les discussions ont achoppé sur les cinq restants, à savoir le relèvement du SMIG, le relèvement du taux de la valeur du point d'indice salarial, l'augmentation de l'allocation familiale, la réduction de l'impôt sur le salaire et la baisse des tarifs d'eau et d'électricité.
Un bras de fer est ainsi engagé entre travailleurs et gouvernement, et le président Ibrahim Boubacar Keita assiste, sur le plan social, à son baptême du feu :
en effet depuis son élection en août 2013, c'est la toute première fois que le nouveau locataire du palais de Koulouba fait face à un mouvement de grève d'une telle ampleur. Et si le mot d'ordre du principal syndicat a été bien suivi, comme on l'apprend, c'est qu'une autre affaire est passée par là : celle de l'acquisition de l'avion présidentiel. On se rappelle que l'achat de cet aéronef a fait couler beaucoup d'encre et de salive sous le pont du Djoliba, et certains responsables d'institutions internationales s'en étaient mêlés, estimant que, pour un pays comme le Mali, qui peine à se remettre de la crise, payer un avion, soit-il présidentiel, est un luxe dont on aurait dû faire l'économie.
Jusqu'où iront les tractations entre le gouvernement et les travailleurs dont le pouvoir d'achat fond comme neige au soleil alors que le train de vie des autorités est considéré comme insultant pour le Malien moyen qui peine à honorer ses factures d'eau et d'électricité ?
Ce mouvement social est aussi la preuve de la fin définitive de l'état de grâce accordé à IBK qui jusque-là n'est pas parvenu à améliorer le panier de la ménagère.
Et Dieu seul sait l'espoir qu'avait suscité l'avènement de l'homme à poigne au palais de Koulouba.
L’Observateur Paalga/allafrica.com
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