Lettre de politique sectorielle 2017-2021 : Le ministère des Finances décline sa feuille de route

Lundi 8 Mai 2017

Depuis 2000, le Sénégal a entrepris d’importantes réformes pour maintenir sa stabilité macroéconomique et financière, accélérer la croissance, réduire la pauvreté, en vue de répondre plus efficacement aux préoccupations des populations. La LSPD, arrimée au PSE, en constitue la feuille de route pour les cinq ans à venir.


En 2014, le Plan Sénégal émergent (PSE) a été adopté comme nouveau référentiel de la politique économique et sociale. Tout en s’alignant sur le PSE, la Lettre de politique sectorielle de développement (LPSD) sert de référence aux plans stratégiques et contrats de performance des structures qui composent le département du ministère de l’Economie, des finances et du plan (MEFP).
Elle prend ancrage dans le PSE et traduit la vision et la stratégie du département en rapport avec ses missions et fonctions. Elle fixe, pour la période 2017-2021, les repères qui fondent les actions des différentes entités du département et orientent les interventions des autres acteurs du secteur. Pour ce faire, le Sénégal a adopté un nouveau paradigme en matière de gestion publique : la gestion axée sur les résultats (GAR).
Pour autant, en dépit de la pertinence des politiques et stratégies mises en œuvre, les résultats attendus n’ont pas toujours été atteints. Des inefficacités et inefficiences ont été notées dans la gestion publique.
 
Les contraintes et défis, identifiés
 
Quelques raisons expliquent mais n’exonèrent pas cette situation. Citons, pêle-mêle, la faible maîtrise des chocs exogènes, la complexité et la lourdeur des procédures administratives et budgétaires d’exécution des dépenses, l’insuffisance du système de production et de diffusion des statistiques, etc. A ce titre des défis à surmonter vont de la  la cohérence d’ensemble du cycle de la gestion de l’économie allant de la conception des politiques et programmes à la reddition des comptes, en passant par la restauration de la fonction planification et la mise en place d’un dispositif opérationnel de pilotage, l’amélioration des systèmes de gestion des finances publiques par la mise en œuvre adéquate des directives de l’UEMOA, l’amélioration de l’éducation financière à travers la promotion de la bancarisation, de l’inclusion financière, de la qualité des services financiers et de l’information,  l’uniformisation des systèmes de gestion de l’information financière et budgétaire permettant de disposer, en temps réel, de toutes les données relatives à l’économie et aux finances, entre autres.
Face à ces défis, l’enjeu fondamental pour le MEFP est de favoriser les ruptures nécessaires pour concilier les priorités économiques et sociales du Sénégal, avec les principes d’efficacité, d’efficience, de rationalité, d’équité et de démocratie, qui doivent sous-tendre «l’émergence dans la solidarité». Le tout en adéquation avec le PSE.
Une évaluation à mi-parcours est prévue en 2019 afin d’ajuster, au besoin, la stratégie. Une évaluation finale aura lieu en 2021.  Les résultats qui en sortiront serviront à l’élaboration d’une nouvelle politique sectorielle.
Adou FAYE
Actu-Economie


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