
Un exercice de communication bien rôdé. Réunis à Sydney du 16 au 18 juillet, les grands entrepreneurs du B20 (l'émanation "business" du G20), parmi lesquels figurent des dirigeants de Shell, General Electric ou encore BHP Biliton, ont exhorté les États membres du G20 à mettre en œuvre un programme de 20 réformes "structurelles" censées doper la croissance mondiale et créer des millions d'emplois.
En février dernier, les membres du G20, s'étaient donnés pour objectif de doper de deux points de pourcentage leur croissance d'ici cinq ans.
"L'économie est trop importante pour être entièrement livrée au règles des marchés. Mais les réglementations doivent être cohérentes et ne pas pénaliser inutilement la productivité du secteur financier", a expliqué Neal M. Soss, vice-président du Crédit Suisse.
"Pour assurer que leurs intentions concernent l'intérêt public", ces patrons des plus grandes entreprises mondiales Shell ont également interpellé le G20 sur les problèmes de fraude et de corruption. À cet égard, les entrepreneurs souhaitent la mise en place ou le renforcement des autorités de contrôles nationales.
"L'honnêteté et la transparence seront primordiales", a confirmé Ben van Beurden, PDG de Shell.
Latribune.fr
En février dernier, les membres du G20, s'étaient donnés pour objectif de doper de deux points de pourcentage leur croissance d'ici cinq ans.
"Les réglementations ne doivent pas pénaliser le secteur financier"
Libre circulation des biens, des services, du travail et du capital, un cadre juridique efficace et transparent, des réformes pour stimuler le commerce et l'investissement... Les propositions du B20 couvrent plusieurs domaines. Notamment celui de la finance :"L'économie est trop importante pour être entièrement livrée au règles des marchés. Mais les réglementations doivent être cohérentes et ne pas pénaliser inutilement la productivité du secteur financier", a expliqué Neal M. Soss, vice-président du Crédit Suisse.
"Doter l'économie mondiale d'une autre Allemagne"
En ordre de bataille, les entrepreneurs du B20 ont affirmé qu'accentuer la libéralisation des échanges pourrait créer 50 millions d'emplois dans les pays du G20 et doper le PIB mondial de 3.400 milliards de dollars, "ce qui reviendrait à doter l'économie mondiale d'une autre Allemagne"."Pour assurer que leurs intentions concernent l'intérêt public", ces patrons des plus grandes entreprises mondiales Shell ont également interpellé le G20 sur les problèmes de fraude et de corruption. À cet égard, les entrepreneurs souhaitent la mise en place ou le renforcement des autorités de contrôles nationales.
"L'honnêteté et la transparence seront primordiales", a confirmé Ben van Beurden, PDG de Shell.
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