« Nous commençons à voir que les clients sont sous pression (…). Il faut dire que nous ne sommes pas les seuls à le sentir, l'ensemble du secteur a fait le même constat », a déclaré Timothy Akinnusi, responsable des ventes de prêts immobiliers chez Nedbank, selon des propos rapportés par Reuters.
La banque centrale sud-africaine a expliqué mercredi que le revenu des ménages dans le pays avait augmenté de manière générale, notamment du fait de la valeur nette des actifs financiers, mais que les consommateurs continuaient de faire face à des vulnérabilités. Déjà, la hausse des revenus ne concerne pas tout le monde mais une partie de la population, alors que dans le même temps le pays tout entier doit faire face à un ralentissement de la croissance qui en 2014 est attendue à 1,4% du PIB.
Dans ces conditions, le groupe bancaire, filiale de l'assureur britanico-sud-africain Old Mutual, anticipe sur une baisse de la demande de crédit immobilier qui pourrait survenir dès 2015, et se prépare déjà à rentrer dans le segment de potentiels clients ayant des capacités à rembourser. Le spectre d'une crise du crédit immobilier est encore présent dans l'esprit de ses dirigeants. En 2009, la banque avait été touchée de plein fouet et c'est au prix de beaucoup d'efforts, qu’elle a ramené le ratio des créances immobilières douteuses à seulement 5% du total qui est de 11 milliards $.
Ecofin
La banque centrale sud-africaine a expliqué mercredi que le revenu des ménages dans le pays avait augmenté de manière générale, notamment du fait de la valeur nette des actifs financiers, mais que les consommateurs continuaient de faire face à des vulnérabilités. Déjà, la hausse des revenus ne concerne pas tout le monde mais une partie de la population, alors que dans le même temps le pays tout entier doit faire face à un ralentissement de la croissance qui en 2014 est attendue à 1,4% du PIB.
Dans ces conditions, le groupe bancaire, filiale de l'assureur britanico-sud-africain Old Mutual, anticipe sur une baisse de la demande de crédit immobilier qui pourrait survenir dès 2015, et se prépare déjà à rentrer dans le segment de potentiels clients ayant des capacités à rembourser. Le spectre d'une crise du crédit immobilier est encore présent dans l'esprit de ses dirigeants. En 2009, la banque avait été touchée de plein fouet et c'est au prix de beaucoup d'efforts, qu’elle a ramené le ratio des créances immobilières douteuses à seulement 5% du total qui est de 11 milliards $.
Ecofin