
Gaousou Gueye, Président de la Confédération africaine des organisations de la pêche artisanale (CAOPA
‘’On ne pourra jamais régler les problèmes de la pêche sans les femmes. Et pour les problèmes de l’intégration africaine, nécessairement, il faut passer par les communautés de côtières’’, a insisté M. Guèye qui s’exprimait lors d’une visite d’un site de transformation à Gunjur, au sud-ouest de la Gambie, dans le cadre des activités marquant la célébration de l’édition 2018 de la journée mondiale de la pêche (JMP 2018).
Cette journée s’est tenue mercredi à Banjul, avec une très forte mobilisation des acteurs africains de la pêche artisanale qui, venus de plusieurs pays du continent, ont avec leurs partenaires techniques et financiers, battu pacifiquement le macadam à travers les rues de la capitale gambienne, avec l’accompagnement des éléments de la musique principale de la Police nationale (Police Ban).
Pour Gaoussou Guèye, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prône la libre circulation des personnes et des biens, mais il y a toujours des tracasseries au niveau des différentes frontières des pays qui la composent, pour faciliter les échanges commerciaux.
‘’Les questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle ne pourront jamais se régler, développer l’emploi et lutter contre la pauvreté, sans passer par la pêche. L’intégration est la meilleure façon d’y parvenir, et les pêcheurs artisans l’ont parfaitement réussi’’, affirme Gaoussou Guèye, également président la Plateforme des acteurs non étatiques de la pêche artisanale et de l’aquaculture en Afrique de l’ouest (PANEPAO/WANSAFA).
Il a signalé que pour une meilleure gestion des stocks partagés, particulièrement les petits pélagiques, il faut ‘’indispensablement’’ l’implication des communautés de pêcheurs, les femmes et les mareyeurs constituent des maillons essentiels dans la chaine de valeur.
‘’Pour régler cette question de sécurité alimentaire et nutritionnelle, il faudra faire face à la menace qui pèse sur cette ressource halieutique, asseoir les installations d’usine de farine de poisson, qui sont en train d’impacter la pêche, surtout artisanale. Donc, il faudrait que nos dirigeants, les décideurs réfléchissent sur ces questions pour pouvoir aller vers la durabilité des pêcheries’’, a lancé M. Guèye.
‘’Il faut améliorer les conditions de vie et de travail des femmes qui s’activent dans le secteur de la pêche artisanale. Ceux qui prennent les décisions n’accepteront jamais que leurs femmes, leurs sœurs ou leurs filles travaillent dans de telles conditions’’, a déclaré Gaoussou Guèye, pour qui, la ‘’mise en œuvre correcte’’ des Directives visant une pêche responsable et durable, qui est ‘’le plus grand instrument’’ consacré à la pêche artisanale, adopté par l’ensemble des pays, est ‘’indubitablement’’ un gage pour assurer la durabilité du secteur et générer une prospérité partagée par tous.
‘’La pertinence des principes et articles contenus dans ce document requiert, de la part de tous les acteurs concernés, une attention particulière pour une mise en œuvre efficace : ceux-ci sont en parfaite adéquation et en harmonie avec les autres instruments internationaux tels que les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 des Nations-unies, l’Agenda de l’union africaine à l’horizon 2063, et le Cadre de la stratégie de la réforme du secteur de la pêche et de l’aquaculture en Afrique de l’Union africaine’’, a ajouté M. Guèye, selon qui, cette journée est ‘’un évènement phare’’ de la profession et constitue, pour les acteurs, une tradition depuis 2011 et est un prétexte pour passer en revue les situations majeures qui concernent leur secteur et qui interpellent l’ensemble des acteurs concernés.
‘’La commémoration de cette journée coïncide, cette année, avec une période phare en Afrique marquée par le démarrage de la mise en œuvre de ces Directives volontaires de la FAO pour assurer une pêche artisanale durable dans un contexte de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté’’, a-t-il rappelé.
Au demeurant, il convient de retenir, selon M. Guèye, que les résultats des deux jours d’échange qui ont précédé cette JMP 2018, le thème ‘’Définir un agenda panafricain pour une pêche artisanale durable’’, vont permettre à la CAOPA, aux Etats et autres partenaires, de renforcer le plaidoyer pour des changements à opérer et pour donner un sens et du poids à l’Afrique en 2022, choisie pour célébrer, dans le monde, l’Année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales.
‘’Ces résultats aideront également à développer au niveau panafricain une approche pour la mise en œuvre concrète des Directives d'application volontaire visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale par le développement de plans nationaux, voire régionaux, d’action pour le développement’’, a fait noter le président de la CAOPA.
Dans ce cadre, parmi les enjeux et défis importants à relever figure la résolution prise lors du dernier Comité des Pêches de la FAO par l’Assemblée générale des Nations Unies proclamant l’année 2022 ‘’Année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales’’.
Serigne Makhtar Fall
Cette journée s’est tenue mercredi à Banjul, avec une très forte mobilisation des acteurs africains de la pêche artisanale qui, venus de plusieurs pays du continent, ont avec leurs partenaires techniques et financiers, battu pacifiquement le macadam à travers les rues de la capitale gambienne, avec l’accompagnement des éléments de la musique principale de la Police nationale (Police Ban).
Pour Gaoussou Guèye, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prône la libre circulation des personnes et des biens, mais il y a toujours des tracasseries au niveau des différentes frontières des pays qui la composent, pour faciliter les échanges commerciaux.
‘’Les questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle ne pourront jamais se régler, développer l’emploi et lutter contre la pauvreté, sans passer par la pêche. L’intégration est la meilleure façon d’y parvenir, et les pêcheurs artisans l’ont parfaitement réussi’’, affirme Gaoussou Guèye, également président la Plateforme des acteurs non étatiques de la pêche artisanale et de l’aquaculture en Afrique de l’ouest (PANEPAO/WANSAFA).
Il a signalé que pour une meilleure gestion des stocks partagés, particulièrement les petits pélagiques, il faut ‘’indispensablement’’ l’implication des communautés de pêcheurs, les femmes et les mareyeurs constituent des maillons essentiels dans la chaine de valeur.
‘’Pour régler cette question de sécurité alimentaire et nutritionnelle, il faudra faire face à la menace qui pèse sur cette ressource halieutique, asseoir les installations d’usine de farine de poisson, qui sont en train d’impacter la pêche, surtout artisanale. Donc, il faudrait que nos dirigeants, les décideurs réfléchissent sur ces questions pour pouvoir aller vers la durabilité des pêcheries’’, a lancé M. Guèye.
‘’Il faut améliorer les conditions de vie et de travail des femmes qui s’activent dans le secteur de la pêche artisanale. Ceux qui prennent les décisions n’accepteront jamais que leurs femmes, leurs sœurs ou leurs filles travaillent dans de telles conditions’’, a déclaré Gaoussou Guèye, pour qui, la ‘’mise en œuvre correcte’’ des Directives visant une pêche responsable et durable, qui est ‘’le plus grand instrument’’ consacré à la pêche artisanale, adopté par l’ensemble des pays, est ‘’indubitablement’’ un gage pour assurer la durabilité du secteur et générer une prospérité partagée par tous.
‘’La pertinence des principes et articles contenus dans ce document requiert, de la part de tous les acteurs concernés, une attention particulière pour une mise en œuvre efficace : ceux-ci sont en parfaite adéquation et en harmonie avec les autres instruments internationaux tels que les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 des Nations-unies, l’Agenda de l’union africaine à l’horizon 2063, et le Cadre de la stratégie de la réforme du secteur de la pêche et de l’aquaculture en Afrique de l’Union africaine’’, a ajouté M. Guèye, selon qui, cette journée est ‘’un évènement phare’’ de la profession et constitue, pour les acteurs, une tradition depuis 2011 et est un prétexte pour passer en revue les situations majeures qui concernent leur secteur et qui interpellent l’ensemble des acteurs concernés.
‘’La commémoration de cette journée coïncide, cette année, avec une période phare en Afrique marquée par le démarrage de la mise en œuvre de ces Directives volontaires de la FAO pour assurer une pêche artisanale durable dans un contexte de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté’’, a-t-il rappelé.
Au demeurant, il convient de retenir, selon M. Guèye, que les résultats des deux jours d’échange qui ont précédé cette JMP 2018, le thème ‘’Définir un agenda panafricain pour une pêche artisanale durable’’, vont permettre à la CAOPA, aux Etats et autres partenaires, de renforcer le plaidoyer pour des changements à opérer et pour donner un sens et du poids à l’Afrique en 2022, choisie pour célébrer, dans le monde, l’Année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales.
‘’Ces résultats aideront également à développer au niveau panafricain une approche pour la mise en œuvre concrète des Directives d'application volontaire visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale par le développement de plans nationaux, voire régionaux, d’action pour le développement’’, a fait noter le président de la CAOPA.
Dans ce cadre, parmi les enjeux et défis importants à relever figure la résolution prise lors du dernier Comité des Pêches de la FAO par l’Assemblée générale des Nations Unies proclamant l’année 2022 ‘’Année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales’’.
Serigne Makhtar Fall