Le poids réel de l’économie africaine a été largement sous-estimé pendant ces vingt dernières années selon Makhtar Diop vice-président de la Banque mondiale, région Afrique

Dimanche 15 Juin 2014

Avec le changement des bases de calcul du PIB dans un certain nombre de pays africains, on peut même, sans risque, dire que le poids réel de l’économie africaine a été largement sous estimé pendant ces vingt dernières années a fait savoir, dimanche à Dakar, Makhtar Diop vice-président de la Banque Mondiale pour la région Afrique.


Makhtar Diop vice-président de la Banque mondiale, région Afrique
Makhtar Diop vice-président de la Banque mondiale, région Afrique
Il s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture du sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique.
Selon lui, « Il est aujourd’hui parfaitement démontré que  depuis plus de deux décennies, l’Afrique connait des performances économique remarquables avec une croissance réelle de son produit intérieur brut de 4,5% en moyenne entre 1993 et 2013’’.
‘’Et mieux, un pays africain sur cinq a même connu croissance économique égale ou supérieur à 7%’’,  a-t-il fait savoir.
Le vice président de la Banque Mondiale pour la région Afrique, a révélé que  ‘’Cette forte croissance est le fruit de politiques macro économiques saines qui ont aussi permis à l’Afrique de se doter d’un solide bouclier contre les chocs résultant de la crise financière mondiale en 2008-2009’.’
M .Diop a estimé par ailleurs que ‘’Dans ce contexte, le défi auquel doivent faire face désormais les dirigeants africains peut s’exprimer ainsi : comment accélérer encore plus la croissance économique et en faire, en même temps une croissance plus inclusive, donc entraînant une prospérité mieux partagée ‘’.
‘’Aujourd’hui, plus que jamais, nous constatons un consensus global sur la nécessité de coordonner nos interventions pour le développement des infrastructures en Afrique’’ a-t-il ajouté.
‘’ Tous les partenaires traditionnels et  non traditionnels, et les partenaires émergents de l’Afrique travaillent maintenant de concert pour aider l’Afrique à combler son déficit d’infrastructure, ce qui va nécessiter, un investissement annuel de 31 milliards de dollars ‘’a indiqué M.Diop.
Ndeye Maguette Kébé
Actu-Economie


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