Le développement peut être ou la résultante, ou le moteur de la sécurité

Mardi 10 Novembre 2015

Babacar Ndiaye, ancien président de la Banque Africaine de Développement a déclaré lundi à Dakar que le développement peut être ou la résultante, ou le moteur de la sécurité.


Babacar Ndiaye,  ancien président de la Banque Africaine de Développement
Babacar Ndiaye, ancien président de la Banque Africaine de Développement
Pour que la base de la croissance soit saine il faut quelle soit assise sur l’agriculture en passant par la transformation  (l’industrialisation) pour être une croissance durable, a-t-il expliqué en animant un panel sur les défis sécuritaire et croissance en marge du forum international sur la paix et la sécurité en Afrique .
Selon lui, Il faut que les institutions de développement interviennent de plus en plus  dans les secteurs dits de souveraineté car ce sont ces secteurs qui vont garantir l’environnement de la  paix nécessaire pour la croissance économique.
D’après, Raymond Gilpin doyen des affaires académiques  du  Centre africain de stratégie (ACSS), la croissance économique n’est pas le développement économique, le taux de croissance nominal ne dit pas beaucoup sur la qualité de la croissance. Mais les ressources naturelles contribuent à la paix et  la stabilité.
Et Alexandre Marc spécialiste en chef pour les questions de fragilité de conflit et de violence à la Banque mondiale de souligner qu’il n’y a pas de lien automatique entre la pauvreté et les conflits. Par  contre il y’a un lien entre la croissance en longueur et la stabilité. Avant de préciser qu’il y’a un lien entre les inégalités et la violence. Il a ainsi invité les Etats  a inclure la stabilité dans leurs politiques de développement.
Ndeye Maguette Kébé
Actu-Economie


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