Le PNDL a besoin de nouveaux partenaires financiers, selon Oumar Youm

Mercredi 27 Août 2014

Le Programme national de développement local (PNDL) a besoin de nouveaux partenaires financiers et d’une contribution financière de l’Etat, pour éviter à l’avenir les contraintes rencontrées durant le premier semestre 2014, a indiqué mercredi le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Oumar Youm.


Oumar Youm,ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire
Oumar Youm,ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire
"Il reste à matérialiser le programme dans le budget de l’Etat, mais aussi dans l’accompagnement du PNDL dans la recherche de financement et de partenaires, en mettant en place la contrepartie de l’Etat du Sénégal dans les projets et programmes", a dit M. Youm.

Le PNDL devrait "permettre de +capaciter+ les collectivités locales financièrement et opérationnellement ", a-t-il souligné lors de la 14e réunion du comité de pilotage du Programme national de développement local. 

"La loi de finances initiale 2015 devrait prendre en compte la volonté politique du chef de l’Etat et des autorités gouvernementales d’accompagner les collectivités" locales, a ajouté Oumar Youm. 

"Nous allons vers le vote de la loi de finances rectificative, qui devrait être une occasion et une opportunité pour nous de revoir la politique de l’Etat en matière de financement des collectivités locales", a-t-il prévenu. 

Le PNDL a fonctionné durant le premier semestre de cette année "avec seulement quatre milliards 986 millions 145 mille 404 francs CFA correspondant à 20,12% du budget annuel" du programme, a indiqué son secrétaire exécutif, Samba Giuèye.

"C’est pour cette raison que plusieurs projets structurants n’ont pas démarré, de même que beaucoup de microprojets. Cette situation devra vite être corrigée au moment où l’Etat invite les collectivités locales à se structurer davantage pour plus de viabilité", a-t-il fait valoir.

"Le budget 2014 révisé et arrêté au montant de 14 milliards 239 millions 535 mille 250 francs CFA devrait permettre de poursuivre la prise en charge d’importantes actions techniques, qui caractérisent la mise en œuvre des activités de l’année 2014", a indiqué M. Guèye.
APS
Actu-Economie


Nouveau commentaire :

Actu-Economie | Entreprise & Secteurs | Dossiers | Grand-angle | Organisations sous-régionales | IDEE | L'expression du jour




En kiosque.














Inscription à la newsletter