Le Nigéria a le potentiel de devenir une puissance économique majeure dans les prochaines décennies

Vendredi 25 Juillet 2014

L’économie nigériane pourrait croître d’environ 7,1 % par an jusqu’en 2030, selon un nouveau rapport de McKinsey apprend un communiqué reçu notre la rédaction.


 ‘’On ne peut occulter les difficultés auxquelles le Nigéria doit faire face. La presse mondiale se fait régulièrement l’écho des inquiétudes liées au terrorisme et des difficultés du pays à endiguer la pauvreté’’,  indique la même source.
Le texte souligne que, ‘’Depuis 1999, le Nigéria a démontré sa stabilité politique et économique. De nouvelles données publiées cette année en font la première économie d’Afrique, et c’est également  le pays africain le plus peuplé’’.
‘’Ces données montrent en outre que l’économie nigériane est beaucoup plus diversifiée que l’on ne le pensait. Si les riches réserves pétrolières nationales restent une source cruciale de revenus et d’exportations pour le gouvernement, le poids de l’ensemble du secteur des ressources naturelles a été ramenée à 14 % du PIB’ ’, renseigne  dans le document.
Le communiqué montre  que ‘’L’agriculture et le commerce sont aujourd’hui les secteurs les plus développés et ceux affichant la plus forte croissance. Autre fait en général méconnu, la productivité nigériane a récemment progressé et, même si elle reste faible, elle contribue à présent davantage à la croissance du PIB que la poussée démographique’’.
 « Les extraordinaires atouts du Nigéria pour la croissance future passent souvent inaperçus, notamment un vaste marché de consommation, une situation géographique stratégique et une population jeune à l’esprit d’entreprise très aiguisé »,  a souligné Reinaldo Fiorini, directeur associé senior et directeur général du bureau de McKinsey au Lagos dans le communiqué.
‘’Les fruits des progrès réalisés par le Nigéria, n’ont toutefois pas été équitablement répartis dans l’ensemble de l’économie. Plus de 40 % des Nigérians vivent encore sous le seuil de pauvreté fixé par le pays et 130 millions d’entre eux (74 % de la population) vit sous le seuil d’Empowerment du MGI, qui correspond à un niveau de revenus et d’accès aux services essentiels permettant de vivre décemment’’ a-t-on ajouté dans le texte.
Selon la même source, ‘’La faible productivité agricole, imputable à un accès limité aux engrais et outils mécanisés, et l’inefficience des marchés figurent parmi les principaux facteurs expliquant la persistance de la pauvreté au Nigéria. Qui plus est, l’urbanisation n’a pas fait progresser les revenus aussi vite que dans d’autres économies en développement. Le faible niveau de création d’emplois formels et de développement des compétences dans les villes nigérianes n’a en effet pas permis de doper la productivité de secteurs urbains comme l’industrie, qui est inférieure à celle de l’agriculture’’.
Ndeye Maguette Kébé
 
 
Actu-Economie


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