
Anne Albrectsen , Directrice générale de Plan International lors d’ une visite à Boda en 2017
Selon ledit document dont le journal de l'économie sénégalaise(LEJECOS) détient une copie, l’enquête, réalisée auprès d’experts mondiaux dans 22 villes, est la première de ce type à examiner les risques menaçant la sécurité des filles et des jeunes femmes dans de nombreuses villes différentes du monde entier. Le sondage a été mené entre le 30 mai et le 14 août et a été validé par la société de conseils en la matière ‘’ComRes’’.
Pour 78% des experts de 22 villes interrogés pour cette enquête, le harcèlement sexuel représente ‘’un risque très élevé ou extrêmement élevé’’ pour les filles et les jeunes femmes dans leur ville et dans 77% des cas, il se produit très souvent ou assez souvent en public.
Plus de 400 experts à travers six continents, ont participé à l’enquête en ligne fondée sur la perception. Ces spécialistes travaillent dans les domaines des droits des femmes, des enfants et de la sécurité urbaine. 60% de ces experts ont dit que le harcèlement sexuel qui sévissait dans leur ville n’est jamais ou presque jamais signalé aux pouvoirs publics.
‘’Il est également inquiétant de constater que la violence sexuelle est répandue dans les villes du monde entier. 57% des experts la décrivant comme constituant un risque très élevé ou extrêmement élevé pour les filles et les jeunes femmes dans leur ville. Près de la moitié, soit 47%, ont dit qu’elle se produisait très souvent ou assez souvent en public, alors que plus d’un tiers, soit 35%, ont dit qu’elle n’était jamais ou presque jamais signalée aux pouvoirs publics’’, rapporte le même document.
Pour Anne-Brigitte Albrectsen, directrice générale de Plan international, ‘’les villes offrent d’immenses opportunités aux filles et aux jeunes femmes, mais comme le montre cette étude innovante, elles constituent des lieux incroyablement dangereux pour elles, avec des conséquences qui peuvent changer le cours de leur vie’’, a-t-elle affirmé, soulignant que les villes dans les pays en développement affichent une croissance sans précédent et d’ici 2030, des millions de filles vivront en milieu urbain.
‘’Nous devons agir maintenant ou bien nous risquons de priver toute une génération de filles de leur droit à apprendre, à gagner leur vie et à jouer un rôle actif dans la société’’, a poursuivi le directrice générale de Plan international.
Pour sa part, le PDG de ComRes, Olivier Wright, a déclaré que ce ‘’travail d’enquête original et passionnant’’ s’est servi d’une méthodologie qui est parvenue à saisir les perceptions d’experts de la sécurité des filles dans les villes, en apportant de précieux renseignements sur les enjeux de la sécurité qu’elles doivent relever globalement.
‘’Bien que dans de nombreuses villes, les filles puissent sortir seules ou utiliser les transports publics sans encourir de risques pendant la journée, selon près de la moitié des experts, il est dangereux ou extrêmement dangereux pour elles de sortir ou d’utiliser les transports publics le soir’’, a souligné M. Wright.
Serigne Makhtar Fall
Pour 78% des experts de 22 villes interrogés pour cette enquête, le harcèlement sexuel représente ‘’un risque très élevé ou extrêmement élevé’’ pour les filles et les jeunes femmes dans leur ville et dans 77% des cas, il se produit très souvent ou assez souvent en public.
Plus de 400 experts à travers six continents, ont participé à l’enquête en ligne fondée sur la perception. Ces spécialistes travaillent dans les domaines des droits des femmes, des enfants et de la sécurité urbaine. 60% de ces experts ont dit que le harcèlement sexuel qui sévissait dans leur ville n’est jamais ou presque jamais signalé aux pouvoirs publics.
‘’Il est également inquiétant de constater que la violence sexuelle est répandue dans les villes du monde entier. 57% des experts la décrivant comme constituant un risque très élevé ou extrêmement élevé pour les filles et les jeunes femmes dans leur ville. Près de la moitié, soit 47%, ont dit qu’elle se produisait très souvent ou assez souvent en public, alors que plus d’un tiers, soit 35%, ont dit qu’elle n’était jamais ou presque jamais signalée aux pouvoirs publics’’, rapporte le même document.
Pour Anne-Brigitte Albrectsen, directrice générale de Plan international, ‘’les villes offrent d’immenses opportunités aux filles et aux jeunes femmes, mais comme le montre cette étude innovante, elles constituent des lieux incroyablement dangereux pour elles, avec des conséquences qui peuvent changer le cours de leur vie’’, a-t-elle affirmé, soulignant que les villes dans les pays en développement affichent une croissance sans précédent et d’ici 2030, des millions de filles vivront en milieu urbain.
‘’Nous devons agir maintenant ou bien nous risquons de priver toute une génération de filles de leur droit à apprendre, à gagner leur vie et à jouer un rôle actif dans la société’’, a poursuivi le directrice générale de Plan international.
Pour sa part, le PDG de ComRes, Olivier Wright, a déclaré que ce ‘’travail d’enquête original et passionnant’’ s’est servi d’une méthodologie qui est parvenue à saisir les perceptions d’experts de la sécurité des filles dans les villes, en apportant de précieux renseignements sur les enjeux de la sécurité qu’elles doivent relever globalement.
‘’Bien que dans de nombreuses villes, les filles puissent sortir seules ou utiliser les transports publics sans encourir de risques pendant la journée, selon près de la moitié des experts, il est dangereux ou extrêmement dangereux pour elles de sortir ou d’utiliser les transports publics le soir’’, a souligné M. Wright.
Serigne Makhtar Fall