
Le Chanteur Bono, fondateur de l'association britannique ONE
L’ONG estime à 3,6 millions le nombre de décès qui pourraient être évités chaque année dans les pays les plus pauvres si ces recettes fiscales étaient rétablies. L’association affirme que ces pratiques frauduleuses dans les pays en développement représentent un volume global 1000 milliards de dollars.
Pour tenter de limiter ce qu’elle qualifie de la «casse du siècle», ONE a recommandé aux ministres des Finances du G20 qui se réuniront les 20 et 21 septembre en Australie de «lutter contre l'opacité des sociétés-écrans en tenant un registre public des investisseurs cachés derrière ces structures» et de demander aux entreprises exploitant des ressources naturelles dans des pays en développement de publier «les informations sur les paiements qu'elles effectuent aux gouvernements, pays par pays et projet par projet, pour tous les pays dans lesquels elles ont des filiales».
L’organisation défend aussi la mise en place «d'un système d'échange automatique des données fiscales accessible aux pays en développement (en accordant une exemption temporaire de réciprocité d'échange des données)» tout en obligeant les entreprises «à publier leurs données financières pays par pays», ainsi qu’un meilleur accès des citoyens aux données concernant l'utilisation des ressources publiques.
Ecofin
Pour tenter de limiter ce qu’elle qualifie de la «casse du siècle», ONE a recommandé aux ministres des Finances du G20 qui se réuniront les 20 et 21 septembre en Australie de «lutter contre l'opacité des sociétés-écrans en tenant un registre public des investisseurs cachés derrière ces structures» et de demander aux entreprises exploitant des ressources naturelles dans des pays en développement de publier «les informations sur les paiements qu'elles effectuent aux gouvernements, pays par pays et projet par projet, pour tous les pays dans lesquels elles ont des filiales».
L’organisation défend aussi la mise en place «d'un système d'échange automatique des données fiscales accessible aux pays en développement (en accordant une exemption temporaire de réciprocité d'échange des données)» tout en obligeant les entreprises «à publier leurs données financières pays par pays», ainsi qu’un meilleur accès des citoyens aux données concernant l'utilisation des ressources publiques.
Ecofin