‘’La diaspora contribue à relever certains agrégats macro-économiques de notre pays et participe, dans une certaine mesure, à la stabilité du socle social. En effet, il est établi un lien évident entre les migrations internationales et le développement’’, a notamment affirmé M. Assogba, à Saly-Portudal, dans le cadre d’un atelier multi-acteurs sur la protection des droits des travailleurs migrants et de leurs familles, à l’initiative de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) et l’Organisation internationale du travail (OIT).
‘’Pays de départ, le Sénégal compte une importante communauté à l’étranger. De la stabilité de cette communauté dépendent certains paramètres économiques et sociaux de notre pays. Mieux, la tendance est à la promotion par les émigrés des projets de co-développement et des initiatives de solidarité’’, a-t-il insisté.
Pour lui, les conditions dans lesquelles migrants sénégalais évoluent à l’extérieur ne peuvent laisser indifférents les autorités sénégalaises et celles des pays d’accueil, pour qui, les émigrés constituent pour la plupart du temps ‘’une main d’œuvre accessible’’.
‘’Nous sommes donc en face d’une responsabilité partagée entre les pays d’accueil et ceux de départ. Si donc les émigrés ont pour ambition de rechercher de meilleures conditions d’existence, dans leurs pays d’accueil, il est de bon aloi que nous puissions, de concert avec ces derniers, entreprendre des discussions pour améliorer leurs conditions de vie et de travail’’, a-t-il fait valoir.
Ainsi, après de nombreuses années passées dans les pays d’accueil, renseigne Christian Assogba, les travailleurs peuvent valablement prétendre à des avantages sociaux liés à leur travail durant leur période d’activité. Toute forme de discrimination est ainsi évitée et écartée.
‘’La signature des accords de sécurité sociale doit donc intégrer l’aspect de la coopération, de l’échange d’information et du dialogue régulier. Cette coopération doit, d’une part, pouvoir prendre en compte la portabilité des droits sociaux pour plus d’équité et d’autre part, lutter contre les infractions, les atteintes aux droits des travailleurs et les sanctionner’’, a-t-il encore fait valoir.
Cette obligation de veille n’est pas que du seul ressort des États, selon lui, mais de toutes les parties prenantes interpelées par la problématique et qui doivent œuvrer ensemble au bien-être des travailleurs, quel que soit leur statut, leur nationalité, leur communauté d’appartenance.
‘’C’est dans cet esprit qu’il sied de mettre à contribution les associations et organisations de la société civile qui constituent des structures de veille contre les employeurs’’, a fait remarquer Assogba.
Dans différents endroits du monde et dans un contexte marqué de plus en plus par une xénophobie grandissante et un repli identitaire des plus inquiétant, il pense que les droits des travailleurs migrants ont tendance à être bafoués et certains font l’objet de traitements dégradants, inhumains en dehors de tout respect des principes les plus élémentaires des droits fondamentaux et de la dignité humaine.
Dès lors, l’application des conventions internationales en la matière est un combat quotidien qui doit mobiliser les États, les organisations syndicales, ainsi que toutes les parties prenantes pour une meilleure protection des migrants, a-t-il insisté, ajoutant, par ailleurs, que les mesures visant à protéger les droits des travailleurs migrants peuvent bien accroitre la productivité des entreprises et autres industries, parce que contribuant à réduire le temps de travail et les frais médicaux.
Par ailleurs, renforcer la protection des travailleurs migrants permet d’éviter l’émergence d’une classe de travailleurs précaires, a dit M. Assogba, qui ajoute qu’au niveau international, la mise en œuvre du ‘’Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières’’, est ‘’une aubaine’’ pour assurer aux travailleurs émigrés un commun traitement à l’échelle de la planète.
‘’Nous avons besoin de cette conscience collective qui concède l’idée d’après laquelle, si les migrations sont bien gérées, elles peuvent devenir un merveilleux instrument pour assurer le dialogue des peuples et favoriser leur contribution significative à la paix et à la richesse des nations’’, a insisté Christian Assogba qui soutient que les migrations organisées autour de la valeur travail constituent un des fondements de la modernité et du développement des communautés humaines.
Soulignant que la gestion et la gouvernance des questions migratoires commande ‘’un effort collectif’’ et ‘’une approche inclusive’’, Assogba de poursuivre : ‘’Nous sommes ainsi interpellés pour militer et/ou œuvrer pour l’application et le renforcement des différentes conventions internationales ainsi que des différents textes législatifs et juridiques nationaux pour le bien-être des travailleurs, particulièrement les travailleurs migrants’’.
Il signale que la protection des droits des travailleurs migrants figure parmi les priorités de l’État du Sénégal dont les plus hautes autorités, au cours de leurs déplacements à l’étranger, tiennent à s’informer des conditions de vie et de travail de leurs compatriotes.
Serigne Makhtar Fall
‘’Pays de départ, le Sénégal compte une importante communauté à l’étranger. De la stabilité de cette communauté dépendent certains paramètres économiques et sociaux de notre pays. Mieux, la tendance est à la promotion par les émigrés des projets de co-développement et des initiatives de solidarité’’, a-t-il insisté.
Pour lui, les conditions dans lesquelles migrants sénégalais évoluent à l’extérieur ne peuvent laisser indifférents les autorités sénégalaises et celles des pays d’accueil, pour qui, les émigrés constituent pour la plupart du temps ‘’une main d’œuvre accessible’’.
‘’Nous sommes donc en face d’une responsabilité partagée entre les pays d’accueil et ceux de départ. Si donc les émigrés ont pour ambition de rechercher de meilleures conditions d’existence, dans leurs pays d’accueil, il est de bon aloi que nous puissions, de concert avec ces derniers, entreprendre des discussions pour améliorer leurs conditions de vie et de travail’’, a-t-il fait valoir.
Ainsi, après de nombreuses années passées dans les pays d’accueil, renseigne Christian Assogba, les travailleurs peuvent valablement prétendre à des avantages sociaux liés à leur travail durant leur période d’activité. Toute forme de discrimination est ainsi évitée et écartée.
‘’La signature des accords de sécurité sociale doit donc intégrer l’aspect de la coopération, de l’échange d’information et du dialogue régulier. Cette coopération doit, d’une part, pouvoir prendre en compte la portabilité des droits sociaux pour plus d’équité et d’autre part, lutter contre les infractions, les atteintes aux droits des travailleurs et les sanctionner’’, a-t-il encore fait valoir.
Cette obligation de veille n’est pas que du seul ressort des États, selon lui, mais de toutes les parties prenantes interpelées par la problématique et qui doivent œuvrer ensemble au bien-être des travailleurs, quel que soit leur statut, leur nationalité, leur communauté d’appartenance.
‘’C’est dans cet esprit qu’il sied de mettre à contribution les associations et organisations de la société civile qui constituent des structures de veille contre les employeurs’’, a fait remarquer Assogba.
Dans différents endroits du monde et dans un contexte marqué de plus en plus par une xénophobie grandissante et un repli identitaire des plus inquiétant, il pense que les droits des travailleurs migrants ont tendance à être bafoués et certains font l’objet de traitements dégradants, inhumains en dehors de tout respect des principes les plus élémentaires des droits fondamentaux et de la dignité humaine.
Dès lors, l’application des conventions internationales en la matière est un combat quotidien qui doit mobiliser les États, les organisations syndicales, ainsi que toutes les parties prenantes pour une meilleure protection des migrants, a-t-il insisté, ajoutant, par ailleurs, que les mesures visant à protéger les droits des travailleurs migrants peuvent bien accroitre la productivité des entreprises et autres industries, parce que contribuant à réduire le temps de travail et les frais médicaux.
Par ailleurs, renforcer la protection des travailleurs migrants permet d’éviter l’émergence d’une classe de travailleurs précaires, a dit M. Assogba, qui ajoute qu’au niveau international, la mise en œuvre du ‘’Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières’’, est ‘’une aubaine’’ pour assurer aux travailleurs émigrés un commun traitement à l’échelle de la planète.
‘’Nous avons besoin de cette conscience collective qui concède l’idée d’après laquelle, si les migrations sont bien gérées, elles peuvent devenir un merveilleux instrument pour assurer le dialogue des peuples et favoriser leur contribution significative à la paix et à la richesse des nations’’, a insisté Christian Assogba qui soutient que les migrations organisées autour de la valeur travail constituent un des fondements de la modernité et du développement des communautés humaines.
Soulignant que la gestion et la gouvernance des questions migratoires commande ‘’un effort collectif’’ et ‘’une approche inclusive’’, Assogba de poursuivre : ‘’Nous sommes ainsi interpellés pour militer et/ou œuvrer pour l’application et le renforcement des différentes conventions internationales ainsi que des différents textes législatifs et juridiques nationaux pour le bien-être des travailleurs, particulièrement les travailleurs migrants’’.
Il signale que la protection des droits des travailleurs migrants figure parmi les priorités de l’État du Sénégal dont les plus hautes autorités, au cours de leurs déplacements à l’étranger, tiennent à s’informer des conditions de vie et de travail de leurs compatriotes.
Serigne Makhtar Fall