Pour leurs calculs, les deux chercheurs s’appuient sur l’hypothèse que le recul des prix de l’or noir est dû, à hauteur de 60 %, à une hausse surprise de l’offre de pétrole, le reste venant d’un recul de la demande.
Bien évidemment, les pays importateurs de pétrole sont les premiers à bénéficier du recul des prix via trois canaux principaux: une baisse de leur facture énergétique, une baisse de leurs coûts de production et un recul du taux d’inflation importée. Compte tenu de la production nationale de pétrole aux Etats-Unis, la baisse de la facture énergétique y est moins élevée que pour la zone euro, la Chine et le Japon, observent les deux chercheurs. «Pour la Chine, le surcroît de hausse du PIB devrait s’établir entre 0,4 et 0,7 %. Pour les Etats-Unis, les chiffres s’établissent à 0,2 % et 0,5 %», notent-ils.
Sans citer de chiffre, les auteurs soulignent que la dépréciation de l’euro et du yen par rapport au dollar a « quelque peu » annulé les effets bénéfiques du recul du pétrole.
Pour les pays exportateurs de pétrole, l’effet de cette baisse des prix du baril dépendra de leur degré de dépendance aux exportations d’or noir et de la part de ces revenus qui alimente le budget de l’Etat. En octobre, le FMI avait revu à la baisse, de 0,2 point, ses prévisions de croissance pour 2015, estimant que le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait croître de 3,8 %.
Ecofin
Bien évidemment, les pays importateurs de pétrole sont les premiers à bénéficier du recul des prix via trois canaux principaux: une baisse de leur facture énergétique, une baisse de leurs coûts de production et un recul du taux d’inflation importée. Compte tenu de la production nationale de pétrole aux Etats-Unis, la baisse de la facture énergétique y est moins élevée que pour la zone euro, la Chine et le Japon, observent les deux chercheurs. «Pour la Chine, le surcroît de hausse du PIB devrait s’établir entre 0,4 et 0,7 %. Pour les Etats-Unis, les chiffres s’établissent à 0,2 % et 0,5 %», notent-ils.
Sans citer de chiffre, les auteurs soulignent que la dépréciation de l’euro et du yen par rapport au dollar a « quelque peu » annulé les effets bénéfiques du recul du pétrole.
Pour les pays exportateurs de pétrole, l’effet de cette baisse des prix du baril dépendra de leur degré de dépendance aux exportations d’or noir et de la part de ces revenus qui alimente le budget de l’Etat. En octobre, le FMI avait revu à la baisse, de 0,2 point, ses prévisions de croissance pour 2015, estimant que le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait croître de 3,8 %.
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