
Le temps joue contre le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras
Le bras de fer entre Athènes et la Banque centrale européenne (BCE) se durcit. Le gouvernement grec hausse le ton après la décision de la BCE prise mercredi soir de ne plus accepter les titres grecs comme collatéraux, privant ainsi les banques de son refinancement auprès d'elle.
Athènes réclame également 1,9 milliard d'euros aux banques centrales de la zone euro, et l'extension de sa capacité d'endettement fixée par ses créanciers à 15 milliards d'euros en 2015.
Pour le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras, le temps joue contre lui. La décision de la BCE soumet les banques grecques au dispositif de l'ELA (aide à la liquidité d'urgence) mais celui-ci reste extrêmement limité (25 jours). Un accord sur la question de la restructuration de la dette doit ainsi être trouvé très rapidement.
"Le temps dont dispose le nouveau gouvernement grec pour trouver un accord avec ses créanciers sur un refinancement de sa dette s'est réduit en raison de contraintes de liquidités", a souligné l'agence vendredi soir dans un communiqué.
Latribune.fr
Athènes demande des négociations sans pression
Vendredi 6 février, le gouvernement a réitéré sa demande d'un financement-relais qui lui permettrait de négocier sans pression la restructuration de sa dette. Il exige que dans ce laps de temps, "aucune action unilatérale" ne soit prise qui s'apparenterait à un chantage ou à un accroissement de la pression sur le gouvernement.Athènes réclame également 1,9 milliard d'euros aux banques centrales de la zone euro, et l'extension de sa capacité d'endettement fixée par ses créanciers à 15 milliards d'euros en 2015.
Pour le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras, le temps joue contre lui. La décision de la BCE soumet les banques grecques au dispositif de l'ELA (aide à la liquidité d'urgence) mais celui-ci reste extrêmement limité (25 jours). Un accord sur la question de la restructuration de la dette doit ainsi être trouvé très rapidement.
S&P met sa menace à exécution
Les marchés, eux, s'impatient. L'agence de notation financière Standard & Poors a annoncé vendredi soir qu'elle dégradait la note de la Grèce de B à B- tout en maintenant sa perspective négative. L'agence avait prévenu qu'elle envisageait cette décision le 29 janvier dernier."Le temps dont dispose le nouveau gouvernement grec pour trouver un accord avec ses créanciers sur un refinancement de sa dette s'est réduit en raison de contraintes de liquidités", a souligné l'agence vendredi soir dans un communiqué.
Latribune.fr