
LA PBOC assure qu'elle prendra désormais «entièrement en compte» l'offre et la demande sur le marché des changes, ainsi que les niveaux les plus récents des devises étrangères, en vue de refléter plus fidèlement la valeur réelle du yuan, indiquant que cette réduction du taux de référence ne devrait pas être répétée. Cette dévaluation du facto du yuan intervient quelques jours après l'annonce d'une nouvelle forte chute des exportations chinoises en juillet (-8,3% sur un an).
Selon les experts, le renforcement de la monnaie chinoise face à l'euro entrave effectivement les exportations du géant asiatique vers l'Union européenne (UE), le partenaire commercial de l’empire du milieu.
La décision de la PBOC risque d’être sévèrement critiquée par les Etats-Unis, qui reprochent régulièrement à la Chine de dévaluer artificiellement sa monnaie pour doper ses échanges commerciaux, même si le Fonds monétaire international a estimé en mai dernier que le yuan «n'est plus sous-évalué».
Selon Tom Orlik, économiste du cabinet Bloomberg Intelligence, une dépréciation de 1% du taux de change réel du renminbi pourrait doper de 1 point de pourcentage la croissance des exportations du pays. Mais un repli durable du yuan pourrait également accélérer les flux de capitaux hors de Chine, de la part d'investisseurs s'inquiétant de voir fondre la valeur de leurs actifs en yuans.
En Outre, toute dépréciation du renminbi renchérit automatiquement les prix des matières premières libellées en dollars, pour les importateurs chinois, pesant potentiellement sur la demande et plombant les marchés mondiaux.
Ecofin
Selon les experts, le renforcement de la monnaie chinoise face à l'euro entrave effectivement les exportations du géant asiatique vers l'Union européenne (UE), le partenaire commercial de l’empire du milieu.
La décision de la PBOC risque d’être sévèrement critiquée par les Etats-Unis, qui reprochent régulièrement à la Chine de dévaluer artificiellement sa monnaie pour doper ses échanges commerciaux, même si le Fonds monétaire international a estimé en mai dernier que le yuan «n'est plus sous-évalué».
Selon Tom Orlik, économiste du cabinet Bloomberg Intelligence, une dépréciation de 1% du taux de change réel du renminbi pourrait doper de 1 point de pourcentage la croissance des exportations du pays. Mais un repli durable du yuan pourrait également accélérer les flux de capitaux hors de Chine, de la part d'investisseurs s'inquiétant de voir fondre la valeur de leurs actifs en yuans.
En Outre, toute dépréciation du renminbi renchérit automatiquement les prix des matières premières libellées en dollars, pour les importateurs chinois, pesant potentiellement sur la demande et plombant les marchés mondiaux.
Ecofin