
Le sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne prévu ce dimanche 12 juillet n'aura pas lieu pour permettre aux seuls dirigeants de la zone euro de négocier un accord avec la Grèce à partir de 16h00. En coulisses, les prises de position quant à une éventuelle sortie du pays de la zone euro se multiplient. Revue de détails.
"Seule cette solution permettrait une restructuration suffisante de la dette grecque, qui ne serait pas conforme à une appartenance à l'union monétaire", poursuit le document en date de vendredi, soumis après qu'Athènes a fait de nouvelles propositions de réformes.
Ce document n'a pas été discuté lors d'une réunion de l'Eurogroupe à Bruxelles. "C'est un papier de préparation interne", a souligné une source proche des discussions. "Ce qui se passe, c'est que l'on veut humilier la Grèce et les Grecs ou renverser le gouvernement Tsipras", a déclaré à la chaîne Mega TV Dimitrios Papadimoulis, qui est également vice-président du Parlement européen.
Selon des sources proches de ces négociations citées par Yle, c'est le parti eurosceptique des Vrais Finlandais qui est à l'origine de cette manoeuvre. Arrivé deuxième aux élections législatives en avril, il aurait menacé de faire éclater la toute jeune coalition gouvernementale finlandaise. Son président Timo Soini, ministre des Affaires étrangères, répète depuis des mois que la Grèce résoudra ses problèmes économiques en abandonnant l'euro et en dévaluant sa monnaie.
"Le bon sens doit prévaloir et un accord doit être trouvé. L'Italie ne veut pas que la Grèce sorte de la zone euro et je dis à l'Allemagne: ça suffit !"
"Maintenant que Tsipras a fait des propositions qui répondent aux demandes [des institutions] européennes, nous devons absolument parvenir à un accord", estime pour sa part Matteo Renzi.
"La France (...) est un trait d'union et nous jouerons ce rôle de trait d'union jusqu'au bout pour apporter notre contribution à une réussite qui est indispensable à tous."
Le 8 juillet, le Premier ministre Manuel Valls avait déclaré qu'"une sortie de la Grèce de la zone euro (...) serait un aveu d'impuissance", promettant de défendre Athènes jusqu'au bout.
Latribune Avec AFP et Reuters
- Sortie temporaire pour l'Allemagne
"Seule cette solution permettrait une restructuration suffisante de la dette grecque, qui ne serait pas conforme à une appartenance à l'union monétaire", poursuit le document en date de vendredi, soumis après qu'Athènes a fait de nouvelles propositions de réformes.
Ce document n'a pas été discuté lors d'une réunion de l'Eurogroupe à Bruxelles. "C'est un papier de préparation interne", a souligné une source proche des discussions. "Ce qui se passe, c'est que l'on veut humilier la Grèce et les Grecs ou renverser le gouvernement Tsipras", a déclaré à la chaîne Mega TV Dimitrios Papadimoulis, qui est également vice-président du Parlement européen.
- La Finlande veut négocier la sortie de la Grèce
Selon des sources proches de ces négociations citées par Yle, c'est le parti eurosceptique des Vrais Finlandais qui est à l'origine de cette manoeuvre. Arrivé deuxième aux élections législatives en avril, il aurait menacé de faire éclater la toute jeune coalition gouvernementale finlandaise. Son président Timo Soini, ministre des Affaires étrangères, répète depuis des mois que la Grèce résoudra ses problèmes économiques en abandonnant l'euro et en dévaluant sa monnaie.
- La Grèce doit rester, estime l'Italie
"Le bon sens doit prévaloir et un accord doit être trouvé. L'Italie ne veut pas que la Grèce sorte de la zone euro et je dis à l'Allemagne: ça suffit !"
"Maintenant que Tsipras a fait des propositions qui répondent aux demandes [des institutions] européennes, nous devons absolument parvenir à un accord", estime pour sa part Matteo Renzi.
- Le "trait d'union" français
"La France (...) est un trait d'union et nous jouerons ce rôle de trait d'union jusqu'au bout pour apporter notre contribution à une réussite qui est indispensable à tous."
Le 8 juillet, le Premier ministre Manuel Valls avait déclaré qu'"une sortie de la Grèce de la zone euro (...) serait un aveu d'impuissance", promettant de défendre Athènes jusqu'au bout.
Latribune Avec AFP et Reuters