L’évaluation est un processus dynamique de pilotage des politiques publiques et vecteur de démocratie modernisée.

Mardi 28 Octobre 2014

L’évaluation fait encore peur à de nombreux dirigeants car elle est trop souvent assimilée au seul contrôle et à la sanction. Or, tous ceux parmi vous qui la pratiquent, ont fait l’expérience que l’évaluation est avant tout un processus dynamique de pilotage des politiques publiques et un formidable vecteur de démocratie modernisée, a indiqué mardi à Dakar , Guy Cauquil président du réseau des évaluateurs francophone.


Guy Cauquil président du réseau des évaluateurs francophone
Guy Cauquil président du réseau des évaluateurs francophone
  En effet, l’évaluation contribue à la conception et au management de l’action publique, elle permet d’éclairer les décisions puis d’apprécier quels en sont réellement les effets a-t-il expliqué.
Guy Cauquil président du réseau des évaluateurs francophone s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture du forum du réseau des évaluateurs francophones.
A condition, bien sûr, d’y associer toutes les parties prenantes de l’action publique. L’évaluation va bien au-delà de la seule maîtrise de  la dépense budgétaire, même si elle peut contribuer à la rendre plus efficace, a-t-il encore ajouté.
Selon lui, la question qui est proposée au débat pendant ces trois jours du FIFE : « l’Evaluation, vecteur de bonne gouvernance », est de première importance tant pour le renforcement de la démocratie que pour l’efficacité et la transparence des politiques publiques  dans les pays francophones. Tant pour les pays du Sud que pour ceux du Nord.
   
 
Ndeye Maguette Kébé
 
Actu-Economie


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