Intervenant à la cérémonie d'ouverture et au cours d'un panel sur le thème « Quelles trajectoires de croissance pour les économies africaines ? », le président de la BAD s'est, comme bien d'observateurs, posé la question de savoir si la période faste de croissance était en train de prendre fin, au vu de la chute du prix des matières premières, de l'inversion de la tendance dans certains pays émergents et de la crise Ebola que l'Afrique de l'ouest traverse.
En réponse, il a cité la situation de la crise financière de 2008-2009 et les efforts engagés par la BAD et ses partenaires africains pour y faire face. Choses qui ont permis au continent de faire preuve d'une grande résilience et même d'assurer la meilleure croissance économique dans le monde. Une manière pour Kaberuka de dire que face à toute crise, il faut savoir prendre les mesures et réformes appropriées. « Je suis aussi optimiste aujourd'hui qu'hier et je le suis pour demain », a-t-il déclaré.
Le président de la BAD se veut toutefois réaliste, affirmant : « Rien n'est gagné d'avance. Dans les pays aux différentes nuances, tout dépend de ce que les pouvoirs publics feront ou ne feront pas. Et d'ajouter que les pays qui progresseront sont ceux qui feront des efforts spéciaux pour assurer la stabilité politique, mettront en place les infrastructures énergétiques et lèveront les barrières non tarifaires.
Parlant plus précisément des conditions pour une croissante forte en Afrique, il a souligné l'importance de la prédictibilité tant en matière d'investissement qu'en politique, de l'établissement de la confiance entre les gouvernements et les populations ainsi que de la fourniture d'énergie, sans laquelle il ne saurait y avoir de croissance.
Participaient également au panel le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Makhtar Diop, et le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, Carlos Lopes.
African Development Bank Group
En réponse, il a cité la situation de la crise financière de 2008-2009 et les efforts engagés par la BAD et ses partenaires africains pour y faire face. Choses qui ont permis au continent de faire preuve d'une grande résilience et même d'assurer la meilleure croissance économique dans le monde. Une manière pour Kaberuka de dire que face à toute crise, il faut savoir prendre les mesures et réformes appropriées. « Je suis aussi optimiste aujourd'hui qu'hier et je le suis pour demain », a-t-il déclaré.
Le président de la BAD se veut toutefois réaliste, affirmant : « Rien n'est gagné d'avance. Dans les pays aux différentes nuances, tout dépend de ce que les pouvoirs publics feront ou ne feront pas. Et d'ajouter que les pays qui progresseront sont ceux qui feront des efforts spéciaux pour assurer la stabilité politique, mettront en place les infrastructures énergétiques et lèveront les barrières non tarifaires.
Parlant plus précisément des conditions pour une croissante forte en Afrique, il a souligné l'importance de la prédictibilité tant en matière d'investissement qu'en politique, de l'établissement de la confiance entre les gouvernements et les populations ainsi que de la fourniture d'énergie, sans laquelle il ne saurait y avoir de croissance.
Participaient également au panel le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Makhtar Diop, et le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, Carlos Lopes.
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