chroniques
Cette rencontre autour du thème " Le rôle de la femme dans le développement économique et humain en Afrique". était organisée par le groupe de presse AllAfrica Global Media, dans le cadre de la célébration, de la Journée internationale de la femme. Pour Madame Djibo, la problématique de l’émancipation des femmes africaines est une condition au développement. En effet, les femmes sont cantonnées dans des rôles subalternes qui les empêchent de participer pleinement au développement économique des pays Africains.
Concernant l’égalité des sexes, l’Afrique subsaharienne a le niveau le plus élevé d'inégalité du genre à l'échelle mondiale comme le démontrent ‘l’Index 1 de l’Inégalité de genre 2013’ et le ‘ratio Hommes-Femmes des Indices de Développement Humain’.
Un autre obstacle qui pourrait être évoqué est la frilosité des banques du Sud. Les femmes ne possèdent pas de capital initial garanti par les banques pour mener à bien leurs activités.
Selon toujours Fatou Bintou Djibo, l’accès et le contrôle aux ressources productives notamment la terre est cruciale pour renforcer le pouvoir économique des femmes et ceci en particulier dans les zones rurales. En Afrique, 70% de la production agricole dépend des femmes mais elles ne possèdent que 2% de la terre.
Les femmes produisent 60 à 80% des aliments dans la plupart des pays en développement et sont responsables de la moitié de la production alimentaire mondiale et les femmes rurales consacrent l’essentiel de leurs revenus au bien-être de leurs familles et de leurs sociétés. Ce qui compromet l’épanouissement et le développement de leurs activités, note M.Djibo.
Si de nouvelles lois protègent les femmes des violences, les violences sexuelles et sexistes perdurent sur notre continent, atteignant des niveaux effrayants dans les zones de guerre ou de conflit.
Des barrières structurelles et des normes sociales, qui sont autant de tendance lourdes, continuent d’entraver les femmes en leur interdisant de participer à la croissance économique et au développement durable, a conclut la Représentante Résidente du PNUD
Kine Seye
Concernant l’égalité des sexes, l’Afrique subsaharienne a le niveau le plus élevé d'inégalité du genre à l'échelle mondiale comme le démontrent ‘l’Index 1 de l’Inégalité de genre 2013’ et le ‘ratio Hommes-Femmes des Indices de Développement Humain’.
Un autre obstacle qui pourrait être évoqué est la frilosité des banques du Sud. Les femmes ne possèdent pas de capital initial garanti par les banques pour mener à bien leurs activités.
Selon toujours Fatou Bintou Djibo, l’accès et le contrôle aux ressources productives notamment la terre est cruciale pour renforcer le pouvoir économique des femmes et ceci en particulier dans les zones rurales. En Afrique, 70% de la production agricole dépend des femmes mais elles ne possèdent que 2% de la terre.
Les femmes produisent 60 à 80% des aliments dans la plupart des pays en développement et sont responsables de la moitié de la production alimentaire mondiale et les femmes rurales consacrent l’essentiel de leurs revenus au bien-être de leurs familles et de leurs sociétés. Ce qui compromet l’épanouissement et le développement de leurs activités, note M.Djibo.
Si de nouvelles lois protègent les femmes des violences, les violences sexuelles et sexistes perdurent sur notre continent, atteignant des niveaux effrayants dans les zones de guerre ou de conflit.
Des barrières structurelles et des normes sociales, qui sont autant de tendance lourdes, continuent d’entraver les femmes en leur interdisant de participer à la croissance économique et au développement durable, a conclut la Représentante Résidente du PNUD
Kine Seye
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