
L'économiste Jacques Atalli, ancien conseiller du président François Mitterrand
«L’objectif ultime, c’est de créer une union francophone qui donnera à la France un levier d’influence et aux pays francophones un moyen d’agir ensemble tout à fait considérable. Imaginez une union francophone aussi intégrée que l’Union européenne, ça devient un acteur politique et économique important dans le monde», a déclaré M. Attali.
Le président de Planet finance, un organisme de conseil et de microcrédit, a fait, dans son rapport, 53 propositions en vue d’exploiter l’énorme potentiel économique de la francophonie. Il s’agit, entre autres, de développer l'enseignement du français via la création d'un groupe privé d'écoles françaises, d’attirer les populations qui ne parlent pas français en jouant sur la capacité d’attraction de la musique et du cinéma français, d’organiser une offre de cours en ligne francophone interactifs et diplômants et d’encourager la croissance de secteurs clefs comme le tourisme, le numérique, la santé ou l'électricité.
«La Francophonie, c’est 200 millions de personnes, si l’on ne développe et on ne maintien pas l’enseignement du français un peu partout dans les pays francophones ce nombre peut décroître, mais contre si on est capable de maintenir l’enseignement en français dans les écoles primaires et secondaires et avec toutes les réformes que nous avons proposées, ce nombre peut passer à 750 millions en 2050, et apporter en France et au reste du monde francophone une croissance considérable», a détaillé M. Attali.
«L'impact de la francophonie peut représenter jusqu'à un million d'emplois et 50 milliards de dollars au niveau de la balance des paiements», a-t-il ajouté.
L’ancien conseiller de François Mitterrand a, par ailleurs, fait que son rapport a été reçu «positivement» par le président de la République, indiquant qu’un groupe de travail va être créé pour mettre en œuvre les recommandations ce rapport.
Ecofin
Le président de Planet finance, un organisme de conseil et de microcrédit, a fait, dans son rapport, 53 propositions en vue d’exploiter l’énorme potentiel économique de la francophonie. Il s’agit, entre autres, de développer l'enseignement du français via la création d'un groupe privé d'écoles françaises, d’attirer les populations qui ne parlent pas français en jouant sur la capacité d’attraction de la musique et du cinéma français, d’organiser une offre de cours en ligne francophone interactifs et diplômants et d’encourager la croissance de secteurs clefs comme le tourisme, le numérique, la santé ou l'électricité.
«La Francophonie, c’est 200 millions de personnes, si l’on ne développe et on ne maintien pas l’enseignement du français un peu partout dans les pays francophones ce nombre peut décroître, mais contre si on est capable de maintenir l’enseignement en français dans les écoles primaires et secondaires et avec toutes les réformes que nous avons proposées, ce nombre peut passer à 750 millions en 2050, et apporter en France et au reste du monde francophone une croissance considérable», a détaillé M. Attali.
«L'impact de la francophonie peut représenter jusqu'à un million d'emplois et 50 milliards de dollars au niveau de la balance des paiements», a-t-il ajouté.
L’ancien conseiller de François Mitterrand a, par ailleurs, fait que son rapport a été reçu «positivement» par le président de la République, indiquant qu’un groupe de travail va être créé pour mettre en œuvre les recommandations ce rapport.
Ecofin