« Le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) qui investit dans les secteurs stratégiques définis dans le Plan Sénégal émergent (PSE), a validé et approuvé six projets depuis le démarrage de ses activités en janvier 2014 », a affirmé M. Amadou Hott Directeur général de ce fonds. Selon lui, le coût global de ces projets est estimé à près de 40 milliards FCFA, incluant une contribution du Fonsis de 4 milliards FCFA aux cotés d’autres investisseurs en capital et de prêteurs. Faisant la genèse de ces projets, M. Hott a laissé entendre que c’est en octobre dernier que son conseil d’administration avait approuvé la réalisation de deux investissements (une exploitation agricole et une unité industrielle pharmaceutique) d’un coût global de 12 milliards FCFA dont 1,2 milliard FCFA d’investissement en capital du Fonsis aux cotés d’autres investisseurs nationaux et internationaux et du financement en dette. « Par la suite, ajoute M. Hott, le conseil d’administration a approuvé les 8 et 9 décembre 2014 quatre investissements ». Il s’agit de l’installation et l’exploitation d’un centrale solaire photovoltaïque de 20 mégawatts dans la région de Thiès (70 km de Dakar), d’une imagerie médicale, de la mise en place d’un sous fonds Fonsis PME SAED (Société d’aménagement et d’exploitation du delta du fleuve Sénégal) dédié à l’investissement dans les PME agricoles et de la création d’un fonds d’investissement dédié aux PME sénégalaises. Concernant ce dernier fonds, M. Hott estime qu’il permettra notamment aux entreprises de lever des capitaux auprès des banques. L’objectif à terme des dirigeants du FONSIS est de créer des entreprises championnes nationales qui vont exporter leurs produits et leur savoir-faire. « Pour ce faire, le Fonsis pourrait jouer un rôle de fédérateur du secteur privé », avance Amadou Hott.
El Hadj Diakhaté
El Hadj Diakhaté