Investissement en Afrique: Le Symposium international se penche sur les 30 problématiques stratégiques majeures

Mardi 19 Décembre 2017

Selon un communiqué, pas moins de 160 experts juristes opérateurs économiques intéressés par le climat des affaires en Afrique et particulièrement les opportunités d'investissement inhérentes à l'adhésion du Maroc à la CEDEAO et de l'OHADA se sont donnés rendez-vous au symposium international sur le thème «Investissement en Afrique et sécurité juridique : les 30 problématiques stratégiques majeures», organisé à Casablanca, les 14 au 15 décembre.


Avocats et juristes se sont retrouvés à Casablanca lors du symposium sur l’investissement en Afrique. Au cœur des discussions: l’intérêt du rapprochement du Maroc et de l’OHADA, organisation intergouvernementale africaine d'intégration juridique.
Ainsi, comme l’ont souligné les organisateurs de ce rendez-vous inédit et unique, des réponses ont été apportées durant cette rencontre à des questions aussi concrètes et stratégiques que celles concernant “le rôle des juristes dans les opérations d’investissement, la prise en compte des réalités juridiques locales, la libre- circulation des capitaux ou encore le règlement des différends”.
«L'Afrique est porteuse de nombreuses promesses et opportunités en matière d'investissements. Des opportunités qui s'accompagnent de passionnants défis et d'une impérieuse nécessité de sécurité juridique», met en contexte Souad El Kohen-Sbata, fondatrice du cabinet Ikone Conseil.
Selon elle, le défi en Afrique, c'est principalement l'environnement compliqué qui se traduit par la diversité des systèmes juridiques, mais aussi des spécificités et contraintes locales.
Représentée à cet événement par son Secrétaire Permanent, le Professeur Dorothé Cossi SOSSA, l'OHADA a tenu une place de premier rang en tant qu'acteur majeur de la sécurisation juridique des investissements sur le continent africain. A cette occasion, le Secrétaire Permanent a partagé avec les participants la quintessence des nouveaux textes adoptés par le Conseil des Ministres de l'OHADA le 23 novembre 2017 en matière d'arbitrage et de médiation.
 
Dorothé Cossi Sossa, est revenu sur l’adhésion possible du Maroc à cette organisation, assurant qu’en sa qualité de membre de l’Union africaine, le Royaume est qualifié automatiquement pour adhérer à l’Organisation s’il le décide. Une adhésion fortement souhaitée par l’Organisation qui compte dans ses rangs 17 pays africains, dont la Côte-d’Ivoire, le Gabon et le Sénégal.
En effet, le secrétaire permanent de l’OHADA a assuré dans son intervention que les membres de l’organisation sont «très attentifs» à la présence du Maroc. Une présence qui ne posera aucun problème d’ordre technique, selon lui, qui dénote certaines concordances  entre le système juridique de l’OHADA et celui du Maroc. Pour sa part, le président de l’Union internationale des avocats (UIA), Pedro Pais De Almeida, relativise les risques hissant le Maroc en exemple. Non sans préciser que les investissements étrangers au Royaume sont sécurisés.
Pathé TOURE 
Actu-Economie


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