
A l’inverse, les extractions de phosphate (+4,3%) et de sel (+10,1%) se sont bien comportées sur la période. S’agissant de l’or, la production est passée de 3 187 kg à 2 411 kg entre les deuxième et troisième trimestres 2017, soit une baisse de 776 kg, due à une chute de 10,7% de la teneur en or des minerais.
En effet, la production a été perturbée par des difficultés techniques liées aux aléas climatiques. Pour sa part, la production d’attapulgite a été entravée, d’une part, par la saison hivernale et, d’autre part, par la baisse, à la suite du Brexit, de la demande de la Grande-Bretagne, une des principales destinations des exportations. En outre, l’activité de la branche des extractives a été globalement affectée par les congestions notées au niveau du Port de Dakar.
Ces dernières ont entrainé des retards dans les délais de livraison et contraint les acteurs à constamment réajuster leur niveau de production. Néanmoins, la production de phosphate s’est renforcée de 346 000 tonnes à 361 000 tonnes, entre le deuxième et le troisième trimestre 2017, alors que celle de sel a été largement favorisée par l’accroissement de la demande étrangère (+18%).
Sur une base annuelle, l’évolution de l’activité des industries extractives fait apparaitre une légère progression de 0,9% au troisième trimestre 2017, reflétant les effets combinés d’une baisse de 15,1% de la production de phosphates et des accroissements respectifs des extractions d’or (+12,5%), d’attapulgite (+4,9%) et de sel (+16,8%).
En somme, sur les neuf premiers mois de 2017, une contraction de la branche des extractives de 0,5% est observée, en variation glissante sur un an. En effet, la bonne tenue de l’activité aurifère (+11,4%), et les performances moyennes des extractions de sel (+3,7%) et d’attapulgite (+0,7%) n’ont pas compensé la forte diminution de la production de phosphates (-21,5%), due au niveau important des stocks.
Pathé TOURE
En effet, la production a été perturbée par des difficultés techniques liées aux aléas climatiques. Pour sa part, la production d’attapulgite a été entravée, d’une part, par la saison hivernale et, d’autre part, par la baisse, à la suite du Brexit, de la demande de la Grande-Bretagne, une des principales destinations des exportations. En outre, l’activité de la branche des extractives a été globalement affectée par les congestions notées au niveau du Port de Dakar.
Ces dernières ont entrainé des retards dans les délais de livraison et contraint les acteurs à constamment réajuster leur niveau de production. Néanmoins, la production de phosphate s’est renforcée de 346 000 tonnes à 361 000 tonnes, entre le deuxième et le troisième trimestre 2017, alors que celle de sel a été largement favorisée par l’accroissement de la demande étrangère (+18%).
Sur une base annuelle, l’évolution de l’activité des industries extractives fait apparaitre une légère progression de 0,9% au troisième trimestre 2017, reflétant les effets combinés d’une baisse de 15,1% de la production de phosphates et des accroissements respectifs des extractions d’or (+12,5%), d’attapulgite (+4,9%) et de sel (+16,8%).
En somme, sur les neuf premiers mois de 2017, une contraction de la branche des extractives de 0,5% est observée, en variation glissante sur un an. En effet, la bonne tenue de l’activité aurifère (+11,4%), et les performances moyennes des extractions de sel (+3,7%) et d’attapulgite (+0,7%) n’ont pas compensé la forte diminution de la production de phosphates (-21,5%), due au niveau important des stocks.
Pathé TOURE