Entre 2000 et 2014, le volume des exportations de fruits et légumes du Sénégal est passé de 9 925 à 65000 tonnes. «Beaucoup d’efforts ont été faits ces dernières années. Nous sommes aujourd’hui à un volume de plus de 65 000 tonnes uniquement pour la contre saison et compte non tenu de la campagne mangue en cours», explique Abdoulaye Ndiaye, chef de la division législation phytosanitaire et quarantaine des plantes à la Direction de la protection des végétaux (Dpv). Si cette présente campagne mangue se déroule conformément aux prévisions, le Sénégal pourrait atteindre pour la première fois les 75 000 tonnes d’exportation tous produits confondus. Un pas de plus vers les 100 000 tonnes que le gouvernement s’est fixé comme objectif à l’horizon 2017. Le ministère de l’Agriculture qui salue ces performances a réuni hier, les acteurs du secteur dans le cadre de la 1ère session du réseau de suivi de l’environnement des pesticides et de partage du bilan de la contre saison export.
La lutte contre la mouche s’intensifie Mais pour éviter que ces performances ne soient remises en cause, il importe de lutter efficacement contre la mouche des fruits. Apparue au Sénégal en 2004, cette mouche dite de quarantaine, s’attaque particulièrement à la mangue et sévit sur toute la sous-région. «La mouche des fruits constitue un obstacle à l’exportation de la mangue», constate M. Ndiaye. Toutefois, quelques initiatives locales ont permis de circonscrire le problème. Ce que confirme Cheikh Ngane. Le Président de la coopérative fédérative des acteurs de l’horticulture souligne que «ces dernières années, la Dpv s’est rapprochée des acteurs, ce qui a permis de sécuriser le secteur et d’augmenter considérablement le volume des exportations». D’ailleurs, le Sénégal a obtenu la Règle 430, ce qui permet d’éviter les contrôles systématiques à l’arrivée dans les pays de l’Union européenne.
Mais le caractère transfrontalier du problème a obligé la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à prendre en charge la question. C’est ainsi qu’un programme sous régional a été lancé. «Il est question de mettre en place des comités nationaux dans les différents pays pour bénéficier de ces fonds et opérationnaliser les programmes nationaux de lutte contre les mouches des fruits», informe M. Ndiaye. La rencontre d’hier avait donc pour but de remettre à l’ordre du jour le comité national de gestion des produits chimiques et la sous-commission nationale de gestion des pesticides.
La question des pesticides demeure en effet prégnante dans le pays. Les résultats d’un diagnostic sur l’environnement des pesticides au Sénégal ont permis de dresser une situation de référence. «On s’est rendu compte que beaucoup de spécialités de pesticides commercialisés dans le pays ne sont pas autorisées. Mais des dispositions ont été prises pour les retirer», explique le spécialiste de la Dpv. A la faveur des campagnes de sensibilisation menées, Abdoulaye Ndiaye constate «une prise de conscience des acteurs comme les petits revendeurs de pesticides». De même, la Dpv se réjouit de la baisse de la présence des spécialités non homologuées.
http://www.lequotidien.sn
La lutte contre la mouche s’intensifie Mais pour éviter que ces performances ne soient remises en cause, il importe de lutter efficacement contre la mouche des fruits. Apparue au Sénégal en 2004, cette mouche dite de quarantaine, s’attaque particulièrement à la mangue et sévit sur toute la sous-région. «La mouche des fruits constitue un obstacle à l’exportation de la mangue», constate M. Ndiaye. Toutefois, quelques initiatives locales ont permis de circonscrire le problème. Ce que confirme Cheikh Ngane. Le Président de la coopérative fédérative des acteurs de l’horticulture souligne que «ces dernières années, la Dpv s’est rapprochée des acteurs, ce qui a permis de sécuriser le secteur et d’augmenter considérablement le volume des exportations». D’ailleurs, le Sénégal a obtenu la Règle 430, ce qui permet d’éviter les contrôles systématiques à l’arrivée dans les pays de l’Union européenne.
Mais le caractère transfrontalier du problème a obligé la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à prendre en charge la question. C’est ainsi qu’un programme sous régional a été lancé. «Il est question de mettre en place des comités nationaux dans les différents pays pour bénéficier de ces fonds et opérationnaliser les programmes nationaux de lutte contre les mouches des fruits», informe M. Ndiaye. La rencontre d’hier avait donc pour but de remettre à l’ordre du jour le comité national de gestion des produits chimiques et la sous-commission nationale de gestion des pesticides.
La question des pesticides demeure en effet prégnante dans le pays. Les résultats d’un diagnostic sur l’environnement des pesticides au Sénégal ont permis de dresser une situation de référence. «On s’est rendu compte que beaucoup de spécialités de pesticides commercialisés dans le pays ne sont pas autorisées. Mais des dispositions ont été prises pour les retirer», explique le spécialiste de la Dpv. A la faveur des campagnes de sensibilisation menées, Abdoulaye Ndiaye constate «une prise de conscience des acteurs comme les petits revendeurs de pesticides». De même, la Dpv se réjouit de la baisse de la présence des spécialités non homologuées.
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