De plus en plus les sources de financement traditionnel n’évoluent pas énormément. La raison est simple. Les économies africaines sont trop arrimées aux financements extérieurs. Et il est temps que les pays africains inversent la tendance pour voir le continent décoller. D’ailleurs, c’est dans ce sens qu’une réunion Ad-Hoc du groupe d’experts de la commission économique pour l’Afrique (CEA) s’est ouverte à Dakar. Pierre Ndiaye, Directeur Général de la Planification et des Politiques Economiques estime que l’un des obstacles structurels de la croissance dans la plupart des pays africains est le faible niveau de l’investissement endogène. En fait, poursuit-il, en dépit de nombreuses richesses naturelles largement suffisantes, l’Afrique n’a pas été en mesure de mobiliser des ressources intérieures suffisantes pour financer ses problèmes de développement. Pour remédier à cette situation, les pays tentent d’explorer de nouveaux mécanismes et instruments de financements autonomes. Selon lui, ces mécanismes de financement dits «innovants» sont considérés comme l’une des solutions les plus prometteuses pour assurer des flux financiers supplémentaires durables visant à répondre aux besoins de financement du développement. |
Pathé TOURE