
Les flux financiers illicites constituent un véritable fléau pour le continent africain. Fort de ce constat, la fondation Truts Africa en collaboration avec l’Institut de Recherche et de Promotion des Alternatives de Développement en Afrique (IRPAD/Afrique) et le Réseau de Développement et de Communications des Femmes Africaines (FEMNET), organisent à Dakar, une rencontre pour le lancement de la campagne de l’Afrique francophone contre les flux financiers illicites (FFI).
Selon un communiqué, cet événement intervient à la suite du lancement officiel de la campagne continentale «Arrêtons l’hémorragie pour mettre fin aux flux financiers illicites en provenance d’Afrique», qui avait été organisée les 24 et 25 Juin 2015, à Nairobi, par Tax Justice Network Africa (TJN-A), TrustAfrica (TA) et Third World Network Africa (TWN-A)
Les organisations initiatrices de cette rencontre, souligne le communiqué, veulent sensibiliser sur la menace sérieuse que représentent les flux financiers illicites pour le développement inclusif de l’Afrique. Le continent perd des ressources financières massives, environ 50 milliards de dollars chaque année, du fait des activités illicites de multinationales et de riches particuliers.
Selon le rapport du Groupe de haut niveau de la Commission Economique Africaine (CEA) de l’Union Africaine sur les Flux Financiers Illicites (FFI) en provenance d’Afrique, le continent a perdu environ mille milliards de dollars (1000 milliards de US$) entre 1980 et 2008. La question des flux financiers illicites est au cœur du débat sur l’élaboration de la feuille de route du développement de l’Afrique conformément à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et aux processus en cours tels que le financement du développement et les objectifs de développement durable post-2015.
Pour faire aboutir tous ces efforts qui concourent au développement du continent, des capacités adéquates, en particulier sur le plan politique, doivent être mises en place aux niveaux national et régional pour l’arrêt des flux financiers illicites en provenance d’Afrique.
Pathé TOURE
Selon un communiqué, cet événement intervient à la suite du lancement officiel de la campagne continentale «Arrêtons l’hémorragie pour mettre fin aux flux financiers illicites en provenance d’Afrique», qui avait été organisée les 24 et 25 Juin 2015, à Nairobi, par Tax Justice Network Africa (TJN-A), TrustAfrica (TA) et Third World Network Africa (TWN-A)
Les organisations initiatrices de cette rencontre, souligne le communiqué, veulent sensibiliser sur la menace sérieuse que représentent les flux financiers illicites pour le développement inclusif de l’Afrique. Le continent perd des ressources financières massives, environ 50 milliards de dollars chaque année, du fait des activités illicites de multinationales et de riches particuliers.
Selon le rapport du Groupe de haut niveau de la Commission Economique Africaine (CEA) de l’Union Africaine sur les Flux Financiers Illicites (FFI) en provenance d’Afrique, le continent a perdu environ mille milliards de dollars (1000 milliards de US$) entre 1980 et 2008. La question des flux financiers illicites est au cœur du débat sur l’élaboration de la feuille de route du développement de l’Afrique conformément à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et aux processus en cours tels que le financement du développement et les objectifs de développement durable post-2015.
Pour faire aboutir tous ces efforts qui concourent au développement du continent, des capacités adéquates, en particulier sur le plan politique, doivent être mises en place aux niveaux national et régional pour l’arrêt des flux financiers illicites en provenance d’Afrique.
Pathé TOURE