
Ces organisations de la société civile comprenant notamment des représentants de syndicats, d’ONG, d’associations d’agriculteurs, de groupes confessionnels, de réseaux d’organisations féminines et de jeunes.
Selon Mamadou Goita Directeur exécutif de l’Institut de recherche et de promotion des alternatives de développement en Afrique (IRPAD/Afrique), qui s’adressait à la presse lors d’une conférence de presse, le rapport du Groupe de haut niveau de la Commission économique africaine (CEA) sur les flux financiers illicites en provenance d’Afrique a établi que l’Afrique perd 60 milliards de dollars par an du fait de ces flux . « La société civile africaine veut faire en sorte que non seulement le phénomène s’arrête mais aussi que l’argent qui est sorti illégalement du continent revienne pour contribuer au développement de nos pays », soutient M. Goita. Il ajoute que cette manne financière est plus du double de l’aide publique au développement allouée à l’Afrique.
De l’avis toujours de M. Goita, les flux financiers illicites en provenance de l’Afrique proviennent de trois sources : les activités commerciales, les activités criminelles et la corruption.
La société civile africaine exige, dans sa campagne que tous les acteurs nationaux et internationaux concernés mettent en œuvre, sans équivoque, les recommandations du rapport élaboré par le Groupe de haut niveau dirigé par le Président Tabo Mbeki pour marquer le point de départ de toute initiative sincère visant à répondre aux flux financiers illicites et leur versement au patrimoine public de leur pays d’origine en Afrique ». Elle dénonce, dans la foulée, les accords de partenariat économique injustes imposé à l’Afrique ainsi que les tentatives de les élargir aux domaines des services, de la propriété intellectuelle et de l’investissement.
Ismaila BA
Selon Mamadou Goita Directeur exécutif de l’Institut de recherche et de promotion des alternatives de développement en Afrique (IRPAD/Afrique), qui s’adressait à la presse lors d’une conférence de presse, le rapport du Groupe de haut niveau de la Commission économique africaine (CEA) sur les flux financiers illicites en provenance d’Afrique a établi que l’Afrique perd 60 milliards de dollars par an du fait de ces flux . « La société civile africaine veut faire en sorte que non seulement le phénomène s’arrête mais aussi que l’argent qui est sorti illégalement du continent revienne pour contribuer au développement de nos pays », soutient M. Goita. Il ajoute que cette manne financière est plus du double de l’aide publique au développement allouée à l’Afrique.
De l’avis toujours de M. Goita, les flux financiers illicites en provenance de l’Afrique proviennent de trois sources : les activités commerciales, les activités criminelles et la corruption.
La société civile africaine exige, dans sa campagne que tous les acteurs nationaux et internationaux concernés mettent en œuvre, sans équivoque, les recommandations du rapport élaboré par le Groupe de haut niveau dirigé par le Président Tabo Mbeki pour marquer le point de départ de toute initiative sincère visant à répondre aux flux financiers illicites et leur versement au patrimoine public de leur pays d’origine en Afrique ». Elle dénonce, dans la foulée, les accords de partenariat économique injustes imposé à l’Afrique ainsi que les tentatives de les élargir aux domaines des services, de la propriété intellectuelle et de l’investissement.
Ismaila BA