Finances publiques : Le déficit budgétaire, dons compris, est attendu à 534,1 milliards de FCFA en 2019

Mardi 17 Décembre 2019

En 2019, l’évolution de la gestion budgétaire serait marquée par les orientations de l’Etat dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du Pse et des engagements souscrits à travers le programme économique et financier.


Finances publiques : Le déficit budgétaire, dons compris, est attendu à 534,1 milliards de FCFA en 2019
Selon le ministère de l’Economie, cette situation devrait se traduire par un renforcement du recouvrement des recettes à la faveur de l’élargissement progressif de l’assiette fiscale et du renforcement du contrôle, d’une part, et d’autre part, par la maîtrise des charges de fonctionnement ainsi que la priorisation des dépenses d’investissement.

 «Globalement, le déficit budgétaire, dons compris, est attendu à 534,1 milliards, soit 3,8% du PIB en fin 2019, contre 477,5 milliards (3,7% du PIB) en 2018. Ce taux, qui reflète une déviation de 0,8 point de pourcentage par rapport à la programmation initiale de 2019 (3% de déficit), s’explique pour 0,7 point de pourcentage par la subvention complémentaire allouée à la SENELEC en liaison avec la régularisation du secteur de l’électricité et 0,1 point du fait de la révision à la baisse du taux de croissance et du déflateur qui ont eu un effet sur le PIB nominal », informe le ministère de l’Economie dans un document portant  Programme pluriannuel pour le pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité (ppa).

Quant aux ressources totales de l’État, elles  sont projetées en hausse de 16,8% (+407,5 milliards). Elles devraient, ainsi, passer de 2425,5 milliards en 2018 à 2832,9 milliards pour la deuxième LFR de 2019. Elles sont constituées de recettes budgétaires pour une valeur de 2561,5 milliards et des dons à hauteur de 271,4 milliards.

Les recettes budgétaires sont projetées en hausse de 20,3%. Elles sont réparties en recettes fiscales pour 2435,9 milliards et en recettes non fiscales pour 125,7 milliards. La bonne tenue des recettes fiscales, en hausse de 23,3%, est imputable aussi bien aux impôts directs qu’aux impôts indirects.

S’agissant des impôts directs, les performances sont attendues principalement dans le recouvrement de l’impôt sur le revenu (432,3 milliards) et de l’impôt sur les sociétés (210 milliards), qui devraient enregistrer des hausses respectives de 17,9% et 10,5% à la faveur, notamment, de la bonne tenue de l’activité économique en 2018 et en 2019.

Au titre des impôts indirects, les taxes sur biens et services intérieurs (hors Tva à l’import) sont projetées à 760,2 milliards, soit une hausse de 181,9 milliards (+31,5%). Cette situation reflète la bonne dynamique observée sur les recouvrements au titre de la Tva intérieure hors pétrole, des taxes sur la consommation hors pétrole, de la taxe spécifique sur le pétrole et de la taxe spéciale sur le ciment qui devraient enregistrer des hausses respectives de 21,7%, 29,8%, 67,6% et 44,5% pour s’établir à 369,1 milliards, 77,1 milliards, 152,3 milliards et 20,2 milliards en 2019.
Adou FAYE
 
Actu-Economie


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