Dédié aux pays membres régionaux de la Banque, ce programme – dit par acronyme ADRiFi, pour Africa Disaster Risks Financing Programme en anglais –, renforcera leur capacité à évaluer les risques et les coûts liés au changement climatique, à réagir aux catastrophes et à revoir les mesures d’adaptation prises à l’échelle nationale et sous-nationale. Il facilitera également l’obtention de financements initiaux en faveur des pays qui ont besoin d’aide en ce domaine. La première phase du programme devrait se dérouler entre 2019 et 2023.
Neuf pays ont d’ores et déjà fait savoir leur intérêt pour le programme : le Burkina Faso, la Gambie, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. « L’Afrique est le continent le plus vulnérable au changement climatique, exposé à toutes sortes de catastrophes naturelles, qu’ils s’agissent de sécheresses, d’inondations et de cyclones tropicaux.
Pourtant, la gestion des risques de catastrophe pâtit d’un financement insuffisant et de difficultés dans l’utilisation des fonds disponibles », souligne Atsuko Toda, directrice du financement agricole et du développement rural à la Banque africaine de développement.
L’ADRiFi encouragera le déploiement de dispositifs d’intervention en cas de catastrophe, à l’instar d’assurances souveraines paramétriques et indexées pour lesquelles les paiements seront automatiquement versés dès que le seuil de risque prédéfini sera franchi. Le programme ADRiFi s’inscrit dans le droit fil des priorités High 5 de la Banque, notamment « Nourrir l’Afrique » et « Améliorer la qualité de la vie des populations en Afrique ».
Adou Faye
Neuf pays ont d’ores et déjà fait savoir leur intérêt pour le programme : le Burkina Faso, la Gambie, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. « L’Afrique est le continent le plus vulnérable au changement climatique, exposé à toutes sortes de catastrophes naturelles, qu’ils s’agissent de sécheresses, d’inondations et de cyclones tropicaux.
Pourtant, la gestion des risques de catastrophe pâtit d’un financement insuffisant et de difficultés dans l’utilisation des fonds disponibles », souligne Atsuko Toda, directrice du financement agricole et du développement rural à la Banque africaine de développement.
L’ADRiFi encouragera le déploiement de dispositifs d’intervention en cas de catastrophe, à l’instar d’assurances souveraines paramétriques et indexées pour lesquelles les paiements seront automatiquement versés dès que le seuil de risque prédéfini sera franchi. Le programme ADRiFi s’inscrit dans le droit fil des priorités High 5 de la Banque, notamment « Nourrir l’Afrique » et « Améliorer la qualité de la vie des populations en Afrique ».
Adou Faye